Oliver Bearman débute son année 2025 de casques spéciaux à Monaco, en apportant un couvre-chef aux couleurs de la Principauté !

FP1 | 14/03/2025 | 02:30 | |
FP2 | 14/03/2025 | 06:00 | |
FP3 | 15/03/2025 | 02:30 | |
Qualifications | 15/03/2025 | 06:00 | |
Course | 16/03/2025 | 05:00 |
L'Australie a une population de moutons extrêmement élevée par rapport à sa population humaine. À un moment donné, il y avait environ 10 moutons pour chaque personne en Australie.
L'Australie abrite la Grande Barrière de Corail, le plus grand organisme vivant sur Terre, tellement grand qu'il est visible depuis l'espace.
Plus de 80 % des animaux en Australie sont uniques à ce continent, incluant le kangourou, le koala, et l'échidné (Knuckles de Sonic le Hérisson). L'Australie est le seul continent où vous trouverez des marsupiaux.
Premier Grand Prix : 1985
Sens : horaire
Nombre de tours : 58
Nombre de zones DRS : 4
Longueur du circuit : 5.278 km
Ou encore... 39 388 canettes de 250 mL de Red Bull couchées
Longueur de la course : 306.124 km
Ou encore... 2 284 507 canettes de 250 mL de Red Bull couchées
Nombre de virages : 14
Nombre de virages à gauche : 5
Nombre de virages à droite : 9
Vitesse limite dans les stands : 80 km/h
Distance d'allée des stands sous limiteur de vitesse : 281.00 m
Temps nécessaire pour purger un Drive-Through : 12.60 s
Tour en course le plus rapide : 1:20.235 (Sergio Pérez, 2023)
Tour le plus rapide : 1:16.732 (Max Verstappen, 2023)
Côté de la pole position : gauche
Distance de la pole au premier freinage : 272.70 m
Temps à pleine charge : 72 %
Distance à pleine charge : 79 %
Consommation d'essence : faible
Nombre de changements de vitesses en un tour : 38
Données F1 et Mercedes-AMG F1 Team, aucune affiliation ou autre. Ces données étaient valables avant que le Grand Prix de F1 ne se déroule.
Les éléments ont pu évoluer après le week-end de course : changement de tracé, nouveau record et etc.
Avant : 25.5 psi
Arrière : 22.0 psi
Avant : -3.75°
Arrière : -1.75°
Evolution de la piste (FP1 aux qualifs) : élevée
Abrasion de l'asphalte : 2/5
Pos. | Pilote (Constructeur) | Temps | Pos. grille | Gain/perte pos.* | Meilleur tour | Points |
---|---|---|---|---|---|---|
1 | L.Lando NORRIS (McLaren) | 1:42:06.304 | 1 | 1:22.167 (T.43) | 25 | |
2 | M.Max VERSTAPPEN (Red Bull) | +0.895 | 3 | 1 | 1:23.081 (T.43) | 18 |
3 | G.George RUSSELL (Mercedes) | +8.481 | 4 | 1 | 1:25.065 (T.43) | 15 |
4 | A.Andrea Kimi ANTONELLI (Mercedes) | +10.135 | 16 | 12 | 1:24.901 (T.43) | 12 |
5 | A.Alexander ALBON (Williams) | +12.773 | 6 | 1 | 1:24.597 (T.43) | 10 |
6 | L.Lance STROLL (Aston Martin) | +17.413 | 13 | 7 | 1:25.538 (T.43) | 8 |
7 | N.Nico HÜLKENBERG (Sauber) | +18.423 | 17 | 10 | 1:25.243 (T.43) | 6 |
8 | C.Charles LECLERC (Ferrari) | +19.826 | 7 | 1 | 1:25.271 (T.43) | 4 |
9 | O.Oscar PIASTRI (McLaren) | +20.448 | 2 | 7 | 1:23.242 (T.43) | 2 |
10 | L.Lewis HAMILTON (Ferrari) | +22.473 | 8 | 2 | 1:24.218 (T.43) | 1 |
11 | P.Pierre GASLY (Alpine) | +26.502 | 9 | 2 | 1:25.020 (T.43) | |
12 | Y.Yuki TSUNODA (Red Bull) | +29.884 | 5 | 7 | 1:24.194 (T.43) | |
13 | E.Esteban OCON (Haas) | +33.161 | 19 | 6 | 1:26.764 (T.42) | |
14 | O.Oliver BEARMAN (Haas) | +40.351 | 20 | 6 | 1:27.603 (T.42) | |
Ab | L.Liam LAWSON (Racing Bulls) | Abandon (T.46) | 18 | 1:22.970 (T.43) | ||
Ab | G.Gabriel BORTOLETO (Sauber) | Abandon (T.45) | 15 | 1:24.192 (T.43) | ||
Ab | F.Fernando ALONSO (Aston Martin) | Abandon (T.32) | 12 | 1:28.819 (T.32) | ||
Ab | C.Carlos SAINZ (Williams) | Abandon (T.0) | 10 | N/A | ||
Ab | J.Jack DOOHAN (Alpine) | Abandon (T.0) | 14 | N/A | ||
Ab | I.Isack HADJAR (Racing Bulls) | Abandon (T.0) | 11 | N/A |
Lando Norris a démarré la saison 2025 de la meilleure manière possible avec une victoire dominante en Australie. Auteur d'un Grand Chelem – pole position, victoire et meilleur tour – il a impressionné par sa maîtrise et la compétitivité de sa McLaren. Pourtant, le Britannique refuse de s'emballer et insiste sur le fait qu'il ne tire aucune conclusion hâtive de cette performance. "Non, non. Je suis juste allé quelques jours à Taïwan pour me détendre et récupérer. Rien à célébrer."
S'il sait que son week-end australien a été quasi-parfait, Norris garde à l'esprit que la hiérarchie pourrait évoluer selon les circuits. Il ne considère pas McLaren comme une force dominante et s'attend à une lutte plus disputée en Chine. "J'espère que nous pourrons faire encore mieux et que ce sera un peu plus facile. Nous avons fait une très bonne course. Notre avance sur nos concurrents était d'environ 15 secondes à mi-course. Mais il y a eu des Safety Cars qui leur ont permis de revenir dans la course."
Même après une performance solide, Norris estime qu'il y a encore des améliorations à apporter, aussi bien sur sa propre performance que sur celle de la voiture. Il cherche notamment à perfectionner ses départs et à rendre la McLaren plus prévisible. "En tant que pilote, on est toujours à la limite de sa voiture et de ce qu'elle peut faire, donc on cherche toujours des axes d'amélioration. Mon départ était bon – pas parfait, non – mais je sais exactement où j'ai perdu un peu de performance au lancement."
Concernant la monoplace, Norris et Piastri ont déjà identifié des points faibles à corriger, notamment pour éviter qu'elle ne devienne trop délicate à piloter dans certaines conditions. "La voiture est performante, mais elle reste extrêmement difficile à piloter. Nous savons que dans certaines conditions, comme sous la pluie, Max était aussi rapide que nous. Sur le sec, nous étions un peu meilleurs. Donc, l'objectif est de rendre la voiture un peu plus prévisible et un peu plus confortable."
Si McLaren a dominé à Melbourne, Norris ne pense pas que la saison sera une formalité. Il s'attend à ce que Red Bull et Ferrari reviennent plus forts et que chaque week-end réserve son lot de surprises. "Je m'attends à une plus grande opposition de Ferrari ce week-end. Et nous avons vu à quel point Red Bull était rapide, donc ils ne sont clairement pas hors du coup. Ils sont tout aussi rapides."
Il rappelle aussi que Melbourne a été un circuit atypique, où certains paramètres ont pu jouer en leur faveur, et que la hiérarchie pourrait être différente à Shanghai. "Un week-end, tout se passe bien, et le suivant, tout peut s'inverser. Vous avez vu à quel point Max était rapide en fin de course. Même au début, sur les cinq à sept premiers tours, puis à nouveau sur les cinq à sept derniers, il était aussi rapide que nous."
Grâce à son succès australien, Norris occupe la tête du classement pilotes. Une première pour lui, mais cela ne change en rien son approche de la saison. Il préfère garder les pieds sur terre et ne pas penser au titre aussi tôt dans l'année. "Ça ne change rien pour moi pour l'instant. Je n'y pense pas. Je ne me soucie pas de ça. Cela ne devrait rien changer à ce que je fais. Cela ne devrait pas non plus changer l'approche de l'équipe."
Selon lui, il faudra attendre au moins la mi-saison pour commencer à penser sérieusement au championnat. "Je ne penserai probablement pas au championnat avant au moins la moitié de la saison."
Par ailleurs, Norris admet que la McLaren 2025 ne correspond pas totalement à son style de pilotage naturel, mais il a appris à s'adapter pour maximiser sa performance. "Elle ne correspond toujours pas du tout à mon style de pilotage. Je pense que j'en suis arrivé à un point où j'ai simplement accepté qu'on ne peut pas avoir une voiture parfaitement adaptée à son style."
Plutôt que d'essayer d'imposer ses préférences, il préfère laisser les ingénieurs développer la voiture la plus rapide possible et s'ajuster en conséquence. "J'ai fini par me dire : ‘OK, donnez-moi la meilleure voiture possible, et je vais m'adapter, plutôt que d'exiger une voiture qui me correspond.'"
Enfin, Norris est revenu sur l'instruction donnée à Oscar Piastri de ne pas tenter d'attaque en fin de course. Il explique que cette décision était avant tout dictée par la prudence, alors que la course touchait à sa fin et que des retardataires compliquaient la gestion de la piste. "C'était juste pour quelques tours que l'équipe nous a demandé de figer les positions, puis il a été libre de courir à nouveau. Nous étions libres de nous battre jusqu'à ce moment-là."
McLaren voulait avant tout sécuriser le doublé sans prendre de risques inutiles. "Ce n'était pas une question de moi ou d'Oscar, c'était pour McLaren – nous étions premier et deuxième, donc il ne fallait rien faire de stupide alors qu'on n'en avait pas besoin."
Avec Shanghai en ligne de mire, Norris reste concentré. Il sait que chaque week-end sera différent et qu'il faudra encore prouver que McLaren est un sérieux prétendant aux victoires, sans s'endormir sur ses lauriers.
L'une des images marquantes du Grand Prix d'Australie a été celle des véhicules de dépannage en intervention alors que les monoplaces continuaient à rouler sous régime de Safety Car. Avec une piste humide et des conditions précaires, cette situation a immédiatement suscité des interrogations sur la sécurité des procédures, rappelant des moments tragiques du passé. Lors de la conférence de presse d'avant Grand Prix de Chine, plusieurs pilotes ont donné leur avis sur la question.
Fernando Alonso a adopté une approche pragmatique, soulignant que Melbourne est un circuit où les manœuvres de récupération sont particulièrement complexes. Selon lui, la réglementation actuelle impose un temps de passage sous régime de drapeaux jaunes et de Safety Car qui garantit une certaine sécurité.
"Je ne connais pas les détails exacts, donc c'est difficile de commenter", a indiqué l'Espagnol. "Mais je pense que Melbourne n'est pas un circuit facile pour évacuer les voitures. À un moment donné, il faut bien qu'elles soient récupérées sur la piste. Nous avons aujourd'hui un système différent de celui du passé. Même sous Safety Car, en zone de drapeaux jaunes, nous devons respecter un temps de référence plus lent. Si ce temps est respecté, nous ne sommes pas censés aller trop vite dans cette zone."
Gabriel Bortoleto partage l'avis de l'Espagnol et met en avant la rigueur des commissaires, persuadé que ces décisions ne sont pas prises à la légère. Il rappelle que les pilotes doivent respecter un delta de temps imposé, ce qui empêche tout excès de vitesse dans ces conditions.
"Pareil, honnêtement. Je suis d'accord, en zone de double drapeau jaune, nous devons suivre le delta de temps et rouler très, très lentement", a indiqué le pilote Sauber. "Si les commissaires ont pris cette décision, ils surveillaient forcément la situation de près, surtout après ce qui s'est passé par le passé. Ils n'auraient pas pris le risque de répéter une erreur."
Oliver Bearman, quant à lui, ne remet pas en cause la gestion de l'incident, bien qu'il comprenne les inquiétudes soulevées. Il insiste sur le fait que les monoplaces ne roulaient pas à un rythme élevé et que les conditions étaient globalement maîtrisées.
"Oui, je suis d'accord avec tout ce qui a été dit", rajoute le jeune Britannique. "À la vitesse où nous roulions, ça allait. Mais oui, je comprends le sens de la question."
Si certains observateurs ont estimé qu'un drapeau rouge aurait été plus approprié, les pilotes présents en conférence de presse ne jugent pas que la FIA ait pris de risques inconsidérés. Ils rappellent les règles strictes imposées aux pilotes en période de neutralisation et l'évolution des procédures par rapport aux incidents du passé.
Chelou cette voiture, c’est celle de qui ? #AusGP #F1 pic.twitter.com/Cgc9LzcjPI
— Au Rupteur (@AuRupteur) March 16, 2025
Carlos Sainz espérait un tout autre début de saison avec Williams, mais son Grand Prix d'Australie a tourné court. En lice pour les points, l'Espagnol a perdu le contrôle de sa monoplace sous régime de voiture de sécurité, évoquant une "montée soudaine de puissance" à la radio avant d'aller s'écraser contre le mur. Un abandon frustrant pour lui et pour son équipe, d'autant plus que la Williams semblait en mesure de rivaliser dans ces conditions piégeuses.
Malgré la déception, Sainz s'est rué vers le muret des stands et a rapidement trouvé un autre rôle à jouer au sein de l'équipe. Au lieu de se contenter d'observer la course, il a participé activement aux prises de décision stratégiques, aux côtés de James Vowles. Son intervention a été déterminante dans la stratégie qui a permis à Alex Albon d'accrocher une remarquable cinquième place à l'arrivée. "Carlos était avec moi sur le muret des stands durant la course. Il a vu les radars, compris l'évolution des conditions et son avis a été crucial. C'est ce qui nous a poussés à prendre cette décision agressive qui nous a propulsés plus haut dans le classement. Il a visé juste", a déclaré Vowles.
Le directeur de Williams a souligné l'impact de cette implication sur la performance de l'équipe, saluant l'esprit d'équipe et le leadership des deux pilotes. "Le résultat d'aujourd'hui n'est pas le fruit d'un seul homme, mais d'un collectif. Les arrêts aux stands ont été parfaits, la stratégie aussi… Bravo à toute l'équipe. Un point à noter est que nous avions un stratège supplémentaire aujourd'hui, et c'était Carlos. Son analyse a été incroyablement précieuse, notamment lors du passage aux intermédiaires. D'autres équipes hésitaient, se demandaient s'il était possible de rester en piste plus longtemps. Carlos, lui, était catégorique : 'Vous ne tiendrez pas jusqu'à la fin du tour dans ces conditions'. Il avait raison et il nous a aidés à prendre la bonne décision."
Pour Sainz, cette implication n'efface pas la frustration de son abandon. "Ce n'est pas le début que je voulais, mais comprendre ce qui s'est passé me rassure", a-t-il confié après la course. "Je suis frustré et désolé pour l'équipe, mais très heureux du résultat d'Alex. Félicitations à Williams Racing ! Nous allons en Chine avec la volonté d'être plus forts."
L'écurie britannique repart d'Australie avec une belle moisson de points qui la place provisoirement quatrième au classement constructeurs, un bond significatif après une saison 2024 difficile. Quant à Sainz, il aura à cœur de rebondir en Chine, où il espère concrétiser le potentiel de sa FW47 sans subir les mêmes déconvenues.
“His advice was crucial” 🙌
— Atlassian Williams Racing (@WilliamsRacing) March 16, 2025
James debriefs our #AusGP as Carlos and our team helped Alex to P5 in Melbourne 🇦🇺
Le premier Grand Prix d'Isack Hadjar restera un moment difficile de sa carrière. Difficile mais pas insurmontable ! Qualifié en onzième position après une construction de week-end solide, le pilote Racing Bulls a vu son aventure australienne prendre fin avant même le départ de la course. Sur une piste détrempée, il a perdu le contrôle de sa monoplace au deuxième virage du tour de formation, après un coup d'accélérateur mal placé sur une portion glissante. Projeté dans le mur, il n'a même pas pu prendre part à la course, son nom apparaissant avec la mention "Did Not Start" au classement final. Un coup dur pour le Français, qui n'a pu contenir son émotion en regagnant les stands.
Après son accident, Hadjar a reçu du soutien de la part de plusieurs figures du paddock, notamment Stefano Domenicali, PDG de la F1, et Anthony Hamilton, père du septuple champion du monde britannique. Ce dernier, témoin de la détresse du jeune pilote, est allé à sa rencontre pour le réconforter. Voici ce que le père de Lewis a dit à Canal+ : "Dès que j'ai vu ce qui est arrivé à Isack, mon cœur s'est serré. Je sais combien il est difficile pour ces jeunes pilotes d'arriver en Formule 1, il y a tellement de pression. Vous êtes sur votre première grille de départ et ça ne se passe pas comme prévu. Ce doit être l'un des pires sentiments au monde. Je me sens vraiment mal pour lui et je voulais juste le serrer dans mes bras, je me suis comporté avec lui comme un père avec son fils."
Du côté de Racing Bulls, son écurie, la déception était palpable mais le soutien envers leur rookie ne faisait aucun doute. "Isack prendra de l'expérience à travers cet épisode et saura transformer sa frustration en énergie positive pour la prochaine course", a affirmé Laurent Mekies. Hadjar lui-même a exprimé son regret dans le communiqué de l'équipe : "Je me sens embarrassé aujourd'hui, et je ne peux qu'apprendre de cette erreur et m'excuser auprès de l'équipe. Il y avait des conditions piégeuses et dès les tours d'installation, je sentais un faible niveau d'adhérence et un manque de confiance. Lors du tour de formation, j'ai essayé de préparer les pneus autant que possible, mais malheureusement, j'ai perdu l'arrière et la voiture était irrécupérable. J'étais juste passager avant l'impact. Maintenant, je me tourne vers la Chine pour rebondir."
Cependant, tout le monde ne partageait pas cette empathie envers le rookie français. Helmut Marko, consultant Red Bull, a vivement critiqué sa réaction après son crash. "Il a offert un spectacle larmoyant", a-t-il déclaré à la radio autrichienne ORF. "C'était un peu embarrassant", a-t-il même rajouté. Une sortie qui contraste avec celle de Christian Horner, directeur de Red Bull Racing, qui a pris la défense du Français. "C'était déchirant de le voir aussi abattu", a expliqué Horner. "Son premier Grand Prix… Il doit se souvenir des points positifs de son week-end : il a été très bon en essais et en qualifications. On oublie souvent que ces pilotes sont encore très jeunes. C'était une journée très émotive pour lui, mais en prenant du recul, il verra qu'il y a beaucoup de choses positives à tirer de ce week-end. Il a encore de très beaux jours devant lui."
L'accident de Hadjar a également été mis en perspective par l'erreur similaire de Carlos Sainz un peu plus tard. L'Espagnol, pilote expérimenté vainqueur de Grands Prix, a lui aussi perdu sa monoplace sous la pluie avant le départ, et la course a été marquée par de nombreux incidents, contraignant six pilotes à l'abandon. Hadjar est encore un rookie, et si l'on peut en rire après coup – ayant moi-même vanné Isack sans malice sur X en disant qu'il était "le petit prince du rail" –, il n'en reste pas moins que ce type d'erreur est formateur. Le métier rentre, comme on dit, et ça n'enlève rien à son talent. À lui d'apprendre de cette mésaventure en espérant que ce soit la plus grosse de sa carrière pendant longtemps, surtout dans un environnement Red Bull où l'on est assis sur un siège éjectable.
Mais comme on dit : quand on tombe de vélo, il faut se remettre en selle, et Hadjar se tourne désormais vers le Grand Prix de Chine avec un état d'esprit plus positif. "En allant en Chine, je me sens plus confiant que lorsque je me suis rendu en Australie", a-t-il affirmé. "À Melbourne, je me suis senti immédiatement à l'aise avec la voiture en qualifications, ce qui était l'un des objectifs fixés après les essais de Bahreïn. Bien sûr, je manque encore d'expérience en course, donc ce sera bien d'avoir un week-end Sprint pour prendre mes repères avant la course principale".
Le week-end chinois une semaine après l'Australie sera donc une opportunité pour le Français de repartir sur de meilleures bases et de prouver que cet accident australien n'était qu'un accroc mineur sur la route de son apprentissage en Formule 1.
L'Australien n'a pas eu la course rêvée devant son public à Melbourne, mais il a su rebondir avec humour après avoir vu le podium lui échapper. Parti à la faute en fin de Grand Prix, Piastri s'est retrouvé bloqué dans l'herbe et a perdu de précieuses secondes en tentant de repartir en marche avant. C'est finalement en enclenchant la marche arrière qu'il a pu s'extraire et rallier les stands avant de remonter jusqu'à la neuvième place.
Interrogé par The Guardian, il a ironisé sur la situation en évoquant une expérience acquise dans un contexte bien différent : "J'ai essayé d'aller en avant, mais ça ne passait pas. Heureusement que j'ai passé du temps cet hiver à apprendre à faire marche arrière avec un tracteur dans la ferme de Jeremy Clarkson. Je pense que ça m'a bien servi aujourd'hui."
Piastri avait effectivement rendu visite au célèbre animateur britannique l'an dernier, un passage qui lui avait valu quelques moqueries après avoir mis 40 minutes à reculer avec un engin agricole. Une manière habile de tourner en dérision un moment compliqué de sa course à domicile.
La FIA a publié les résultats définitifs de la course australienne. Le Grand Prix d'Australie 2025 a été animé sur la piste mais aussi sur le tapis vert.
En effet, Antonelli s'était vu infligé une pénalité de 5 secondes mais celle-ci s'est faite annulée grâce à l'action de son écurie, Mercedes. Ses 5 secondes de pénalité retirées, il récupère donc sa P4, au grand dam d'Albon.
Nous profitons également des premiers classements pilotes et constructeurs de la saison 2025.
L'écurie de F1 Mercedes-AMG a déposé une demande de révision concernant la pénalité infligée à Andrea Kimi Antonelli (voiture numéro 12) pour un unsafe release en course.
Cette pénalité de 5 secondes avait été décidée par les commissaires après que la monoplace d'Antonelli ait été relâchée dans la trajectoire de la Sauber numéro 27 de Nico Hülkenberg, contraignant ce dernier à freiner et éviter une collision.
Cette pénalité rétrogradait le rookie Antonelli de la quatrième à la cinquième position, chose qui avait profité à Albon et sa Williams.
Mercedes a invoqué l'article 14 du Code Sportif International de la FIA et fourni de nouveaux éléments sous forme de vidéos inédites issues de la caméra du roll hoop et d'un hélicoptère.
Les commissaires ont jugé cette demande recevable et ont constaté que les nouvelles vidéos démontraient qu'Antonelli n'était pas entré dans la voie rapide immédiatement, et qu'il avait vérifié ses rétroviseurs avant de sortir de son emplacement. La sécurité des mécaniciens McLaren n'avait pas été compromise.
En conséquence, la pénalité infligée dans le Document 43 a été annulée, et aucune autre action n'a été prise.
George Russell s'exprimant après sa troisième place au Grand Prix d'Australie : "C'est une superbe manière de rentrer à la maison avec cette P3. Bravo à Lando [Norris]. Une course comme celle-là, quand on est en tête, c'est probablement le pire cauchemar, mais il a fait un excellent travail. Et félicitations à Kimi [Antonelli] pour être revenu en P5, c'est vraiment impressionnant."
"Finir sur le podium, c'est une immense satisfaction. J'ai pris du plaisir en piste, en espérant que les deux devant fassent une erreur et que je puisse en profiter. Mais c'était vraiment délicat."
"C'est ça, la F1. J'espère que tout le monde a apprécié le spectacle."
Not a bad first race day in the office 💪 pic.twitter.com/I6LOmjnS3m
— Mercedes-AMG PETRONAS F1 Team (@MercedesAMGF1) March 16, 2025
Max Verstappen s'exprimant au micro de la F1 après sa deuxième place au Grand Prix d'Australie : "Ce fut une course difficile, bien sûr. Mais à la fin, c'était amusant. Lando [Norris] commis une petite erreur au freinage du virage 6, il a perdu beaucoup de vitesse et c'est là que j'ai pu me rapprocher et obtenir le DRS."
"J'étais proche, mais c'est très compliqué de dépasser ici. Cela dit, c'était sympa, surtout quand on se bat pour la victoire dans les derniers tours."
"Je suis surtout content de ramener la voiture à l'arrivée, de marquer de bons points. C'est un bon point de départ pour nous."
Sur le choix de rester en piste quand Norris a chaussé les intermédiaires : "Il a commencé à pleuvoir un peu, ils sont sortis large, et ça a créé une sorte de panique, comme si c'était le moment de rentrer. Ils sont passés aux stands, moi je suis resté dehors. Sur le premier tour, ça allait, mais ensuite la pluie s'est intensifiée de l'autre côté du circuit et on a dû s'arrêter."
"Je pense que même si on était rentrés un tour plus tôt, on aurait quand même fini P2 après l'arrêt. Ça valait le coup de tenter. C'était un peu chaud avec les slicks sous la pluie, mais au final, ça s'est bien passé."
Et la Red Bull est-elle meilleure que prévu ? "Je pense qu'elle est exactement comme je l'attendais. On a vu dans le premier relais qu'on manquait un peu de rythme face à McLaren, mais bon, ça reste 18 points de plus que ce que j'avais ici l'an dernier, donc je prends !"