Détails et infos sur l'écurie de F1 McLaren

À l'occasion du Grand Prix de Grande-Bretagne 2025, McLaren et son partenaire principal Google Chrome ont dévoilé une nouvelle livrée spéciale baptisée Legacy at Speed, dans le cadre d'un événement en plein cœur de Londres. Présentée devant des fans rassemblés à Trafalgar Square lors du McLaren Racing Live: London, cette décoration chromée rend hommage à la vitesse – sur la piste comme sur le web – et célèbre l'histoire de l'équipe tout en s'adressant à la nouvelle génération de supporters.

Cette livrée s'inscrit dans la continuité des éditions spéciales déjà vues sur la MCL60 en 2023 et la MCL38 en 2024, toujours en collaboration avec Google. La version 2025 se distingue par une interprétation actualisée du chrome emblématique de Woking, revisité à travers l'identité de Google Chrome. L'objectif : créer un pont entre les fans de longue date et ceux qui découvrent l'écurie papaye.

Le chrome ne se limite pas à la carrosserie : les combinaisons de Lando Norris et Oscar Piastri arboreront également des accents métallisés pour ce week-end à domicile. La campagne de lancement s'est déployée sur les réseaux sociaux et les plateformes numériques de l'écurie, mettant en lumière les moments clés de l'histoire McLaren via l'univers Google.

"Célébrer notre riche histoire avec le soutien de Chrome est une manière formidable d'inclure nos nouveaux fans dans cette aventure", a déclaré Louise McEwen, directrice marketing de McLaren Racing. "Le faire ici à Londres, avec tant de supporters présents avant notre course à domicile, rend l'instant encore plus marquant."

Pour Adrienne Lofton, vice-présidente marketing de Google, ce partenariat permet "d'apporter l'énergie du paddock aux fans avant le Grand Prix de Silverstone, tout en illustrant la performance et la vitesse que Chrome offre au monde entier."

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Vainqueur du Grand Prix d'Autriche 2025 après une lutte intense avec Oscar Piastri, Lando Norris a salué la performance collective de McLaren, tout en reconnaissant la difficulté d'un duel long de 70 tours.

"C'était une course difficile. J'ai dû attaquer du début à la fin ! C'était piégeux, chaud, éprouvant, mais c'est le résultat parfait pour nous. Un doublé, c'est exactement ce qu'on veut — et on l'a refait. Je suis très heureux."

À propos de sa lutte avec son coéquipier : "On a eu une belle bagarre, c'est certain ! C'était très fun."

"Pour moi, beaucoup de stress… mais aussi beaucoup de plaisir. Une belle bagarre, bravo à Oscar."

Il décrit ensuite une course éprouvante, avec Piastri dans ses rétroviseurs pendant une grande partie de l'épreuve : "J'espère que c'était agréable à regarder, mais depuis la voiture, c'était dur, surtout quand Oscar était dans le DRS."

"Le DRS est très puissant ici, donc c'était difficile de le sortir de la zone."

"Une fois que j'y suis arrivé, j'ai pu mieux gérer, mais il restait très rapide."

Deuxième à l'arrivée du Grand Prix d'Autriche, Oscar Piastri a livré une prestation musclée face à son coéquipier Lando Norris. S'il concède que la victoire lui a échappé de peu, l'Australien retient surtout la qualité du combat et la performance collective de McLaren.

"C'était intense. J'espère que c'était agréable à regarder, parce que c'était vraiment du boulot depuis la voiture."

"J'ai tout donné. J'aurais sans doute pu faire un peu mieux quand j'étais brièvement passé devant. Mais c'était une belle bagarre. Un peu à la limite parfois, peut-être même un peu trop."

"C'était une belle course. C'est pour ça qu'on est là : se battre en piste et jouer la gagne. C'est ce qu'on a fait aujourd'hui. C'était serré pour moi, mais pas suffisant."

Le pilote McLaren tient à saluer son équipe pour lui avoir permis de jouer la victoire : "Merci à l'équipe. Avoir ce niveau de performance tout en se battant l'un contre l'autre, c'était très impressionnant. Je ne remercierai jamais assez l'équipe pour la voiture qu'on a aujourd'hui."

Interrogé sur le fait d'avoir pu rivaliser aussi étroitement avec Norris, il répond sans détour : "Je pensais que c'était possible. Les qualifications ont été malchanceuses avec le drapeau jaune. J'ai senti qu'on avait un bon rythme ce week-end. Tant que je restais dans le DRS, je me sentais bien. Mais une fois que je l'ai perdu après le premier arrêt, c'était dur de revenir."

Et de conclure, lucide : "Il y a quelques points à revoir pour voir si on aurait pu faire mieux."

Au micro de Sky Sports F1, Andrea Stella a livré son regard sur la course de ses deux pilotes, engagés dans un duel intense mais maîtrisé tout au long des 70 tours.

"C'était une course intense, mais c'est pour ça qu'on est là. Aujourd'hui, c'était une course ouverte. Ici en Autriche, c'est un circuit particulier : une fois qu'on a le DRS, on reste accroché à la voiture de devant. C'est ce qui s'est passé dans le premier relais, car le rythme de Lando et Oscar était très proche."

"Ils sont restés ensemble et, en fin de relais, Oscar a eu deux vraies occasions. Il y en a eu une autre au milieu du relais. Mais nous sommes très heureux et très fiers de la manière dont ils ont géré la situation."

Le patron de McLaren revient également sur l'incident du virage 4 : "Nous avons dû donner un petit conseil à Oscar concernant sa manœuvre au virage 4, ce qu'il a immédiatement reconnu. Je suis fier de lui, car dès le drapeau à damier il a dit qu'il était désolé, qu'il avait un peu dépassé la limite. Ce n'est pas simple. C'est la Formule 1, il se bat dur. Mais c'est une belle journée."

Interrogé sur la tension sur le muret, Stella reste mesuré : "Ce sont évidemment des moments stressants, mais nous faisons confiance à Oscar et Lando. Et une fois sur le muret, on essaie de rester aussi calme que possible, d'analyser les choses de manière rationnelle."

"Pour nous, il était clair que les deux devaient avoir la possibilité de gagner, tant qu'ils le faisaient comme aujourd'hui."

"C'est un beau spectacle pour la Formule 1. Nous sommes contents de pouvoir divertir nos fans, et nous espérons encore d'autres courses comme celle-là. Même si, oui, ça peut nous rendre nerveux sur le muret… mais c'est aussi pour ça qu'on est là."

Troisième sur la grille en Autriche, Oscar Piastri n'a pas caché sa déception après avoir été privé d'une ultime tentative en Q3 à cause du tête-à-queue de Pierre Gasly : "Le problème, c'est que je n'ai même pas pu commencer mon dernier tour. Gasly est parti en tête-à-queue dans le dernier virage, donc je n'ai même pas pu lancer ma deuxième tentative."

L'Australien estime que la première ligne était à sa portée, au vu du rythme affiché depuis le début du week-end : "Lando a été très rapide tout le week-end, donc ça aurait été un défi difficile, mais je pense qu'on avait largement le rythme pour être en première ligne. C'est toujours frustrant quand on n'a même pas l'opportunité. Mais on peut quand même faire une bonne course depuis cette position."

Fidèle à son tempérament calme, il relativise malgré tout : "Parfois, ce n'est juste pas votre jour."

Concernant ses ambitions pour la course, Piastri vise clairement mieux que la troisième place : "Notre rythme ce week-end a été très solide. Celui de Ferrari aussi, ce qui est un peu une surprise, mais on a encore des opportunités demain. Je ne prévois pas de finir troisième, ça c'est sûr."

Auteur d'un tour magistral en Q3, Lando Norris a décroché la pole position du Grand Prix d'Autriche avec plus d'une demi-seconde d'avance. Le pilote McLaren s'est montré satisfait, conscient du chemin parcouru depuis des qualifications plus délicates par le passé : "C'était un bon tour, c'est sûr. Mon premier run en Q3 était déjà solide, mais je savais qu'il y avait encore quelques endroits où je pouvais vraiment gagner du temps, et c'est exactement ce que j'ai fait. J'ai fait ce que j'avais prévu, et quand je planifie quelque chose et que ça se passe bien, ça fonctionne généralement très, très bien. Donc je suis très content. Une bonne journée, et un bon week-end pour moi jusqu'ici, j'espère que ça va continuer."

Norris estime que cette performance est d'autant plus savoureuse qu'elle efface certains souvenirs plus difficiles : "C'est une saison longue, mais je savoure ce moment, surtout que certains de mes moments compliqués ont eu lieu en qualifs. Donc réussir un tour comme aujourd'hui, livrer une telle performance, c'est très gratifiant pour moi. Je suis excité. Je veux me prouver des choses encore et encore, et j'espère que ce n'est que le début."

De son côté, au micro de Sky Sport, Andrea Stella a tenu à souligner la continuité du rythme affiché par Norris ces dernières semaines, déjà perceptible selon lui au Canada : "Même au Canada, après avoir revu le week-end avec Lando et ses ingénieurs, on a toujours dit que la vitesse était là. Quand il a eu ce léger contact avec le mur en qualifs, il était en route pour une pole position. Et en course, c'était l'une des voitures les plus rapides, voire la plus rapide. La vitesse a toujours été là. Il fallait juste peaufiner l'exécution. On a fait quelques ajustements, ici et là."

Le directeur d'écurie a aussi salué la manière avec laquelle cette pole a été acquise : "Je suis vraiment fier de Lando aujourd'hui. Non seulement il a décroché la pole, mais c'est une pole dominante, avec un chrono assez remarquable. C'est un peu dommage qu'Oscar [Piastri] n'ait pas pu tenter sa dernière tentative à cause du drapeau jaune, il aurait pu lui aussi jouer la première ligne."

Stella a tenu à souligner la solidité du collectif chez McLaren, autant sur le plan humain que technique : "Chez McLaren, on a cette force de savoir utiliser chaque opportunité pour devenir plus solides, plus unis. C'est ce que reflétaient les échanges dans le garage. Et je pense que c'est visible dans les déclarations de nos pilotes."

Enfin, il a salué le travail effectué en usine : "Je veux saluer le travail de toutes les équipes pour les évolutions apportées. Elles ont clairement rendu la voiture plus rapide. Les données sont encourageantes. Il y a beaucoup de points positifs à retenir, et maintenant il faut concrétiser demain."

Petit point sur les évolutions de la MCL39 pour le Grand Prix d'Autriche 2025, telles que déclarées par McLaren auprès de la FIA.

La monoplace britannique reçoit une série de modifications coordonnées entre les suspensions avant, les dispositifs aérodynamiques de l'avant, et l'arrière.

La révision des carénages de suspension avant vise à améliorer le conditionnement du flux aérodynamique — un travail affiné par des ajustements sur le coin avant pour tirer pleinement parti de ce gain.

À l'arrière, l'équipe adopte une nouvelle géométrie de suspension qui implique une adaptation des surfaces aérodynamiques pour préserver les dégagements requis et les performances globales.

L'ensemble constitue un pack cohérent mêlant gains aéros et évolutions mécaniques.

Deux semaines après leur accrochage à Montréal, Oscar Piastri et Lando Norris affichent une unité de façade chez McLaren. Dès la fin de la course, Norris avait reconnu sa responsabilité, et Andrea Stella, directeur de l'équipe, avait parlé d'une simple erreur d'appréciation de son pilote. En Autriche, Piastri confirme que l'incident est derrière eux.

"C'est bien passé. On en a discuté pour moitié en chemin vers le bureau des commissaires, donc c'était plutôt cocasse. Mais tout va bien, on en avait déjà parlé franchement avant même de retrouver l'équipe. Lando a reconnu son erreur et s'est excusé. Donc tout est rentré dans l'ordre, on a hâte de reprendre la course."

Pas question donc de changer les règles d'engagement : "Non. Rien ne change. Ce qui s'est passé au Canada n'était pas idéal, mais on reste libres de nous battre, chacun pour son championnat. Il faut juste continuer à courir et faire en sorte qu'il n'y ait plus de contact entre nous."

La transparence semble être la ligne de conduite de l'équipe. Piastri confirme que les règles internes ont été posées dès le début de la saison avec Lando Norris, Andrea Stella et Zak Brown — et qu'elles ne visent pas à figer la hiérarchie, mais à garantir une équité de traitement : "Je pense que le plus important, c'était que les choses restent équitables, autant que possible. Il y a évidemment des cas où tout ne peut pas l'être — comme la stratégie, avec une seule place au stand par exemple. Mais c'est l'élément central pour nous deux."

Interrogé sur une éventuelle demande de traitement préférentiel à mesure que le championnat avance, l'Australien refuse catégoriquement.

"Il faudrait un changement radical pour qu'on commence à avoir ce genre de conversations, et on en est encore très loin. Tout ce que je demande, c'est une chance équitable de jouer le titre, et c'est ce que je veux. Non, je n'ai aucune envie d'entrer dans ces discussions-là."

Pas de guerre déclarée donc, mais une situation qui devra rester maîtrisée sur la durée. Piastri en est conscient : gagner ne doit pas se faire au détriment de l'équipe.

"Lando et moi, on ne veut pas juste une opportunité cette année de gagner un championnat. On veut que ça dure aussi longtemps qu'on sera en Formule 1. Le titre d'un article il y a quelques semaines disait : "Ce n'est pas très malin de gagner un championnat en mettant l'équipe à feu et à sang." Je pense que ça reste très présent dans nos esprits."

Après un week-end plus discret à Montréal, Oscar Piastri se montre rassurant sur le niveau de forme de McLaren. En conférence de presse, l'Australien explique que les causes du recul sont bien identifiées et que l'équipe reste confiante pour la suite.

"On a été un peu surpris de ne pas être aussi compétitifs qu'espéré au Canada, mais j'espère que ce n'était qu'un contretemps. Une fois arrivés en qualifications, on était déjà dans une meilleure position, et en course notre rythme n'était pas mauvais, on était juste un peu trop loin sur la grille. Je pense qu'on a compris ce qui n'a pas fonctionné."

McLaren dispose ce week-end de nouvelles pièces, notamment à l'avant de la voiture, mais Piastri reste prudent quant à leur effet. Interrogé sur la chaleur attendue à Spielberg, il ne fait pas de lien direct avec la compétitivité de la MCL39 : "Je ne pense pas que la température ou la météo jouent tant que ça. Ce sera surtout une question de savoir si le circuit convient ou non à chaque voiture, et j'espère que ce sera notre cas."

Concernant les récentes casses de moteur survenues chez d'autres écuries propulsées par Mercedes, Piastri se veut là aussi rassurant : "On a évidemment suivi tout ça de près, que ce soit des problèmes liés aux équipes ou aux unités de puissance elles-mêmes. Je n'ai aucune inquiétude, et je sais que l'équipe n'en a pas non plus."