Le passage par Montréal a laissé un goût d'inachevé à Isack Hadjar. Malgré une présence en Q3, le pilote Racing Bulls a souffert d'une monoplace difficile à exploiter en course, en particulier sur les gommes medium.
"Sur un tour, la voiture était vraiment difficile à piloter, le confort de roulage était terrible, mais on a quand même réussi à aller en Q3. Ce genre de performance est possible sur un tour ; sur 70 tours, c'est beaucoup plus dur de rester au maximum de ce que la voiture peut donner. Et on souffrait bien plus que les autres équipes sur la dégradation des pneus, surtout les mediums, avec pas mal de graining."
Il refuse cependant de tirer des conclusions générales, jugeant la VCARB 02 globalement constante et plus adaptée aux circuits européens. Spielberg pourrait ainsi permettre à l'équipe de retrouver le bon côté du peloton.
"C'est sans doute la voiture la plus régulière que j'aie connue en termes de performance. On n'a jamais eu de mauvaises surprises. Et clairement, on ne conçoit pas une F1 autour de Montréal, c'est un circuit très particulier. Je pense que sur des pistes plus classiques, comme celles du calendrier européen, on sera beaucoup plus compétitifs — comme on l'a vu à Barcelone."
Le Red Bull Ring fait justement partie de ces circuits qu'il apprécie, à la fois pour son rythme et sa structure hybride. "C'est un circuit que j'aime beaucoup. J'y ai été compétitif par le passé. Le secteur 1 repose beaucoup sur le freinage et des virages très lents, ensuite on passe à des enchaînements très rapides. La piste est un peu coupée en deux, et c'est ce que j'apprécie ici."
Hadjar espère ainsi que le tracé autrichien lui permettra de viser à nouveau le haut du peloton du milieu de grille — à condition que la voiture puisse retrouver la Q3. "Si la voiture peut aller en Q3, je donnerai tout pour être le meilleur du peloton."
Canada 2025