Franco Colapinto effectue son retour en Formule 1 à l'occasion du Grand Prix d'Émilie-Romagne, quelques mois après avoir disputé les neuf dernières manches de la saison 2024. Contraint de laisser son baquet chez Williams, l'Argentin a vécu cette pause avec frustration mais aussi lucidité.

"Ce n'était pas idéal d'avoir à m'arrêter après avoir fait les neuf dernières courses de l'an dernier. Ce n'est pas ce que je voulais, mais c'était un bon moment pour réfléchir à ce qui s'est passé et en tirer des leçons."

Il a pu rester actif en coulisses grâce au travail sur simulateur, ce qui lui a permis de mieux comprendre les outils Alpine. Il a également repris le volant en essais dès l'annonce officielle de son retour.

"J'ai roulé le lendemain de l'annonce [de son retour en F1, ndlr], à Zandvoort. Je crois que c'était la veille de votre venue. Il y avait beaucoup de fans, ce n'était pas vraiment un test privé."

Colapinto ne cache pas que son corps a dû se réadapter. Il redoute quelque peu le défi physique d'Imola : "Imola est un circuit exigeant physiquement. Ce n'est pas comme mes débuts à Monza, qui est l'un des circuits les plus faciles à ce niveau-là."

Sur ses ambitions à court terme, il reste mesuré : "C'est difficile d'avoir des attentes. Je n'ai même pas encore conduit la voiture."

Concernant les cinq courses garanties par Alpine, Colapinto préfère éviter de suranalyser : "Je ne raisonne même pas en termes de cinq courses — je suis dans un bon état d'esprit, et je le vis plutôt bien."

Il reconnaît toutefois que ce laps de temps est court pour juger : "Carlos [Sainz] disait qu'il lui faut dix courses pour s'habituer à une voiture — alors cinq, ce n'est clairement pas suffisant pour moi. Je n'en ai disputé que neuf en F1 dans toute ma vie."

Enfin, il confirme aborder ce retour avec davantage de recul et de maturité qu'à Monza : "Ce n'est pas comme Monza. Là-bas, c'était une excitation énorme, tout était nouveau… Ici, c'est un peu différent. C'est toujours un rêve qui se réalise — mais désormais je veux travailler avec l'équipe."

Il y a 14 h

Lance Stroll aborde le Grand Prix d'Émilie-Romagne avec l'enthousiasme habituel que lui inspire le tracé d'Imola, un circuit qu'il apprécie depuis la F3 : "Il a beaucoup de caractère. C'est un de ces circuits à l'ancienne."

Mais le plaisir de piloter masque mal les limites de l'AMR25. Le Canadien dresse un constat sans détour sur l'état de forme de son écurie : "Il faut qu'on trouve plus de vitesse, plus de performance. On n'est pas en mesure de marquer des points chaque week-end juste grâce au rythme pur."

Si la pluie à Miami avait permis un résultat en Sprint, il reconnaît que cela tenait surtout aux circonstances. Sur les comparaisons entre la voiture actuelle et celle de 2024, il répond : "Je ne pense pas qu'elle soit très différente. On n'a juste pas progressé. C'est resté pareil."

Ce manque d'évolution condamne l'équipe à reculer dans la hiérarchie : "Si on ne gagne pas de temps au tour chaque semaine… on finit par reculer."

Quant aux perspectives pour Imola, Stroll reste mesuré. Il admet que certaines pistes conviennent mieux que d'autres, mais n'observe aucune vraie tendance positive : "On a fait beaucoup de types de circuits cette année, et on n'a été vraiment compétitifs sur aucun."

Il y a 14 h

Oscar Piastri confirme son excellent début de saison, avec déjà quatre victoires en six courses. Une dynamique qu'il savoure, sans pour autant céder à l'euphorie : "Quand on a gagné quatre courses sur six, c'est un très bon départ… mais ce qui me satisfait vraiment, c'est tout le travail effectué en coulisses pour y arriver."

Il insiste sur la différence entre une victoire obtenue dans des conditions favorables, et celle qu'on va chercher par la performance pure : "Ce n'est pas la même chose de gagner grâce à des circonstances favorables ou de gagner parce qu'on a une voiture incroyablement rapide… C'est très gratifiant."

À Miami, McLaren avait dominé la course dominicale, reléguant le premier non-McLaren à 37 secondes. Une démonstration qu'il explique sans triomphalisme : "On pensait que Miami pourrait nous convenir… et je crois que le dimanche l'a confirmé."

Mais il ne s'attend pas à voir ce scénario se répéter partout : "Ce sera difficile à reproduire régulièrement. On a vu en qualifications que la concurrence était juste derrière, voire devant nous."

Concernant la lutte pour le titre, Piastri refuse de se projeter : "Je pense qu'on a le potentiel pour faire une très belle saison, mais je ne me focalise pas sur ça — je veux juste gagner d'autres courses."

Sur sa rivalité avec Lando Norris, il se montre mesuré : "On veut prendre l'ascendant à la fin de la saison — c'est là que ça compte. Pour l'instant, les résultats me donnent de la confiance."

Enfin, il répond avec ironie aux soupçons selon lesquels McLaren aurait utilisé de l'eau pour refroidir illégalement ses pneus — une théorie rapidement écartée par la FIA après vérification technique post-GP de Miami : "La prochaine fois, on mettra peut-être des petites figurines dans un toboggan aquatique — je ne sais pas — on trouvera quelque chose. Mais visiblement, tout a été approuvé. Je n'avais aucune inquiétude."

Il y a 14 h

À 18 ans, Kimi Antonelli s'apprête à disputer son tout premier Grand Prix de Formule 1 en Italie, à quelques kilomètres de chez lui. Pour lui, Imola n'est pas qu'un rendez-vous symbolique : "Je pense que celui-ci est vraiment mon vrai Grand Prix à domicile, parce qu'on a Monza aussi, bien sûr, mais j'habite à environ 30 minutes du circuit."

L'émotion est réelle, mais contrôlée : "Ce week-end va être éprouvant émotionnellement et mentalement… Il va falloir vraiment bien gérer mon énergie, surtout dans les moments où je peux, et ne pas la gaspiller pour des choses inutiles."

Il se réjouit du soutien populaire — et espère secrètement y répondre sur la piste : "Bien sûr, on se surprend parfois à penser que ce serait incroyable de faire un podium, surtout pour la course à domicile… C'est vraiment ce que je vais chercher."

Mais chez les Antonelli, la superstition est une règle d'or : "On est une famille très superstitieuse, et on prend les choses étape par étape."

Antonelli estime avoir beaucoup progressé depuis le début de saison, notamment sur un point clé : "Je pense que j'ai vraiment fait un grand pas sur la capacité à tirer le meilleur des pneus et à les mettre dans une bonne fenêtre pour le tour."

Il pointe aussi ce qu'il doit encore améliorer : "À Miami, un de mes points forts, c'est que je me suis adapté vite au circuit. […] Mais ce qui me pose encore problème, c'est de réussir à mettre ensemble tout le week-end."

L'objectif est clair : gagner en régularité, et apprendre à optimiser chaque phase, des essais libres à la course. "Cette année, quand je ratais mes qualifs, la course se passait bien. Et quand je faisais de bonnes qualifs, comme à Miami, la course ne suivait pas."

La motivation est d'autant plus grande que Mercedes apporte quelques évolutions à Imola : "Ce week-end encore, on a quelques nouveautés sur la voiture et on espère que ça nous aidera à franchir un cap."

Très entouré, Kimi a tenu à faire venir ses camarades de classe à Imola, avec l'appui de Mercedes : "On a pu organiser ça pour l'école… je leur montrerai la voiture tout à l'heure et je leur expliquerai un peu, sans trop entrer dans les détails."

Sa scolarité continue, tant bien que mal, en parallèle : "L'école m'aide aussi à essayer de rattraper le retard, parce que j'ai clairement manqué beaucoup de cours ces derniers temps."

Enfin, Antonelli a confirmé avoir lu récemment la lettre que Lewis Hamilton lui avait laissée en fin de saison dernière, dans le vestiaire des pilotes. "En lisant ce message, j'ai été profondément touché de recevoir une telle marque d'attention de la part d'une figure pareille dans ce sport."

Il l'a encadrée, et elle reste accrochée dans sa chambre : "Chaque fois que j'entre dans la pièce, je la vois. C'est un rappel précieux."

Il y a 14 h

Esteban Ocon retrouve l'Italie, un pays qui a désormais une place particulière dans son environnement de travail : "On prépare énormément la saison sur simulateur, et bien sûr une partie de l'équipe est à Maranello… d'une certaine façon, il y a un peu d'ADN italien dans notre équipe."

Il estime que la VF-25 a franchi un cap depuis le début de saison : "On a eu une première course très difficile où on était quasiment derniers sur la grille. On a réussi à transformer la voiture en une machine qui peut viser les points à chaque course."

Q3 à Miami a confirmé cette progression, même si les points n'étaient pas au rendez-vous. Ocon mentionne aussi quelques nouveautés à Imola : "Ce week-end, la voiture aura quelques éléments légèrement différents, ce qui, espérons-le, nous aidera à faire mieux que les autres semaines."

Il reste attentif à l'arrivée du nouveau composé C6 de Pirelli : "Je pense que ça va introduire beaucoup plus d'inconnues et d'incertitude sur une piste pourtant bien connue."

Interrogé sur le renvoi de Jack Doohan chez Alpine, Ocon ne cache pas son manque de surprise : "Malheureusement, je ne suis pas vraiment surpris par certaines décisions récentes de l'équipe."

Il se montre solidaire de Doohan : "Évidemment, c'est triste pour Jack. Je suis certain qu'il reviendra en F1 un jour. Il a montré de très belles choses cette année, avec de très bonnes qualifications, et il a aussi été très rapide en course — c'était bien de le voir à ce niveau."

Mais il a également été bienveillant envers Colapinto tout en concluant sur son move Alpine vers Haas : "D'un autre côté, Franco mérite lui aussi d'être en Formule 1. L'an dernier, il a montré de très belles choses avec la Williams. Malheureusement, il n'y a pas assez de voitures sur la grille pour accueillir tous les talents qu'il y a actuellement. Mais voilà, je n'ai pas grand-chose de plus à dire. Je suis heureux là où je suis."

Enfin, il a profité de son passage au Japon pour visiter les installations de Toyota, partenaire de l'écurie : "On a pu rouler sur leur ‘petit Nürburgring'… la Supra Final Edition, la Yaris GR, l'édition Seb Ogier, celle de Kalle Rovanperä – la Corolla de l'Empereur… elles étaient toutes là."

Il a récemment reçu chez lui l'une des 200 Yaris GR édition limitée au monde, un cadeau qu'il compte mettre en avant sur sa chaîne YouTube.

Il y a 14 h

Depuis son retour chez Racing Bulls, Liam Lawson continue de chercher la constance. S'il reconnaît des difficultés, il affirme se sentir à sa place et en phase avec la voiture : "Oui, globalement content. Je pense que chaque week-end, on prend un peu plus ses marques, et revenir sur des circuits qu'on connaît déjà, ça aide."

Il n'élude pas les complications rencontrées : "Miami a été compliqué. Mais pour être honnête, je me suis senti assez bien dans la voiture. Je pense qu'on avait une bonne vitesse, mais il y a beaucoup de variables en Formule 1."

Le principal défi reste de livrer un week-end propre du vendredi au dimanche : "Réussir à assembler toutes les pièces sur un week-end complet a été assez difficile ces derniers temps."

Il espère un déclic à Imola, circuit qu'il connaît et qu'il apprécie : "Pour ce week-end, j'ai eu la chance d'y avoir déjà roulé. C'est un circuit très intense, assez difficile, très old-school — ce qui nous enthousiasme beaucoup, nous les pilotes."

Sur le plan personnel, il insiste sur le fait qu'il n'a jamais perdu sa confiance. Ainsi, à la question "As-tu retrouvé ta confiance et ta liberté de pilotage ?" — il répond : "Je pense que oui. Honnêtement, je dirais que je n'ai jamais cessé de rouler comme ça."

Il conclut avec une note d'humour autour de la parade LEGO à Miami (les pilotes conduisaient des F1 en LEGO à taille humaine), qu'il qualifie de moment unique : "Honnêtement, c'est le plus fun que j'ai eu lors d'une parade pilote."

Il y a 14 h

Après six Grands Prix disputés en 2025, Jack Doohan a été écarté de son baquet chez Alpine au profit de Franco Colapinto, rappelé pour un minimum de cinq courses. Officiellement, Doohan reste pilote de réserve de l'écurie, mais cette décision a surpris dans le paddock par sa brutalité et son timing, alors que le jeune Australien n'avait pas démérité sur certains points.

Plusieurs pilotes ont profité de la conférence de presse d'Imola pour lui adresser un message de soutien.

Oscar Piastri, qui connaît bien Doohan pour avoir partagé la filière Alpine avec lui, a reconnu la difficulté de la situation : "C'est une situation difficile dans l'ensemble. Évidemment, Jack n'a eu que peu de temps en F1. Franco arrive pour cinq courses, ce qui n'est pas non plus une situation facile pour revenir."

Il tient cependant à souligner que Doohan peut être fier de son parcours : "Il peut être fier de ce qu'il a accompli. Il est devenu pilote de F1, et personne ne pourra lui enlever ça."

Esteban Ocon, qui a longtemps évolué chez Alpine, ne cache pas une certaine résignation face à la politique de l'écurie : "Malheureusement, je ne suis pas vraiment surpris par certaines décisions récentes de l'équipe. Je n'ai pas grand-chose à dire. C'est évidemment triste pour Jack. Je suis sûr qu'il reviendra un jour en F1."

Il ajoute avoir été impressionné par les performances de Doohan : "Il a montré de très bons moments cette année, avec de très bonnes qualifications, et il a aussi été très rapide en course — c'était bien de le voir à ce niveau."

Liam Lawson, lui-même revenu en F1 après une première pige écourtée en 2024, se montre particulièrement touché : "Oui, j'ai parlé à Jack. Évidemment, c'est très dur pour lui. Je pense qu'il a montré assez de choses pour rester en F1, clairement. Il a prouvé qu'il avait sa place."

Mais il insiste aussi sur la cruauté du timing et du système : "C'est dur — comment peut-on attendre de quelqu'un qu'il montre tout ce qu'il a en cinq courses, surtout en tant que rookie ?"

Et de conclure avec amertume : "Malheureusement, c'est sans pitié. […] Chaque équipe prend ses décisions, donc il n'y a pas grand-chose d'autre à dire."

Il y a 13 h

Trois mois après l'entrée en vigueur de la nouvelle version de l'annexe B du Code Sportif International, la FIA a officialisé un assouplissement de ses règles disciplinaires. Présentées comme une "amélioration" par le président Mohammed Ben Sulayem, ces modifications répondent à une levée de boucliers portée à la fois par les pilotes de F1, les représentants du WRC et le comité des pilotes FIA.

Lors de la conférence de presse du jeudi à Imola, Oscar Piastri s'est exprimé au nom des pilotes F1 : "Je pense que le fait qu'il y ait eu des changements est une bonne chose. Et dans les détails, les commissaires ont maintenant beaucoup plus de latitude, ce qui me semble positif car les circonstances doivent clairement être prises en compte."

Piastri note aussi que certains éléments du précédent texte semblaient exagérément influencés par le cas très spécifique des insultes envers des officiels : "L'un des gros enjeux pour la FIA, c'était de traiter les insultes envers les officiels, et je pense que c'est juste et raisonnable. Mais certaines autres dispositions ont probablement été entraînées dans cet élan et ont semblé un peu dures."

Il conclut en saluant l'écoute des instances : "Je pense qu'ils ont écouté une partie de nos retours, et que les changements vont dans le bon sens."

Lance Stroll, interrogé juste après, valide sans réserve : "Oui, je suis d'accord avec tout ce qu'Oscar a dit. Il a très bien résumé."

Franco Colapinto, qui s'exprimait pour la première fois sur le sujet en tant que pilote titulaire, se montre lui aussi rassuré : "Je suis d'accord aussi. Je suppose que c'est bien qu'ils écoutent les pilotes, parce que ces règles étaient en place depuis un moment déjà."

Entré en vigueur en janvier 2025, le nouveau texte avait provoqué une tension croissante avec les pilotes, en F1 comme en WRC. L'affaire du facétieux Adrien Fourmaux, sanctionné de 30000 dollars pour un simple juron en fin de spéciale, avait cristallisé la contestation. Une réunion d'urgence avec Garry Connelly, président des commissaires F1, avait ensuite été organisée à Melbourne, et avait abouti à une promesse de révision.

Le texte amendé publié le 14 mai confirme un tournant. Désormais, les amendes pour langage inapproprié seront plafonnées à 5000 € au lieu de 10000 €, et les barèmes spécifiques aux championnats du monde sont assouplis. Surtout, une distinction est introduite entre les "environnements contrôlés" (conférences de presse, paddock) et les "non contrôlés" (radio, fin de spéciale rallye, mix zone), offrant aux commissaires la possibilité de suspendre entièrement une sanction, notamment en cas de première infraction.

À l'inverse, l'abus envers un officiel — qui était jusqu'ici passible d'une simple amende — pourra désormais entraîner une pénalité sportive. En F1, cela prendra la forme d'un recul de trois places sur la grille (en cas d'incident pendant une séance Grand Prix) ou de cinq secondes de pénalité (en Sprint).

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a insisté sur l'équilibre trouvé : "Les améliorations annoncées aujourd'hui à l'annexe B vont permettre de continuer à promouvoir l'esprit sportif tout en donnant aux commissaires des lignes directrices efficaces."

Le président du Comité des pilotes, Ronan Morgan, abonde : "Il est important de reconnaître qu'il y a une différence entre ce qui est dit en pleine course et ce qui est dit en conférence de presse."

Les pilotes, en tout cas, semblent avoir été entendus. Et à en croire les propos d'Imola, l'apaisement est réel.

Il y a 13 h

La FIA a publié le décompte des pièces moteur utilisées avant le début du week-end à Imola, pour le Grand Prix d'Emilie-Romagne 2025.

Il y a 13 h

La FIA a publié la carte officielle 2025 du circuit d'Imola pour le Grand Prix d'Emilie-Romagne 2025. Aucun changement n'est à noté pour l'unique zone DRS.

Il y a 13 h

Pour Imola, l'écurie britannique McLaren introduit une évolution du "Rear Corner" (ensemble moyeu, freins, carénages et suspension arrière) dans le but d'améliorer le conditionnement du flux autour de la suspension arrière. Cette mise à jour, associée à une géométrie révisée, permet une meilleure gestion de l'écoulement d'air dans cette zone et vise à accroître la charge aérodynamique générée à l'arrière.

Pour s'adapter aux exigences d'un tracé comme celui d'Imola, McLaren adopte un aileron arrière à fort appui, spécifique au circuit. Ce nouvel élément est conçu avec un plan principal et un flap plus chargés, afin de maximiser la traînée bénéfique et la portance dans les sections à haute adhérence du circuit.

En complément de cet aileron arrière, l'aileron de poutre (beam wing) a également été revu pour cette piste. Lui aussi passe en configuration à fort appui pour tirer profit du régime de charge accru à l'arrière, tout en assurant une meilleure synergie aérodynamique avec le nouvel aileron principal.

Enfin, une petite modification a été appliquée à la suspension avant. Celle-ci vise à améliorer la fiabilité en augmentant les dégagements entre certains bras de suspension, probablement pour limiter les contraintes mécaniques ou thermiques constatées lors des précédents Grands Prix.

McLaren opère donc une adaptation aérodynamique complète à fort appui pour ce week-end en Emilie-Romagne, tout en poursuivant son travail de fiabilisation sur la suspension.

Il y a 13 h

La Scuderia Ferrari introduit pour Imola une mise à jour localisée sur le "Rear Corner" (écopes de freins, ailettes et carénages associés). Cette évolution ne relève pas d'une adaptation spécifique au circuit, mais s'inscrit dans le cycle de développement standard de la monoplace. Les changements géométriques restent minimes, mais ciblent des zones précises de gestion du flux, avec pour objectif une amélioration de la charge aérodynamique locale.

Par ailleurs, Ferrari remet en service un aileron arrière à fort appui issu de la saison précédente. Cet ensemble s'ajoute à la gamme de configurations disponibles et pourrait être utilisé en cas de conditions de piste à faible adhérence. Il ne constitue toutefois pas l'option privilégiée à ce stade du week-end.

Enfin, un aileron de poutre (beam wing) à fort appui est également disponible en complément de cette configuration, dans une logique similaire de couverture des différents niveaux de traînée.

Il y a 13 h

Red Bull Racing introduit à Imola trois évolutions centrées sur des gains d'efficacité aérodynamique localisée.

La première concerne le capot moteur et les flancs ("coke/engine cover"), avec une modification de l'entrée des radiateurs et du galbe des pontons. Cette reconfiguration vise à optimiser l'entrée d'air, la géométrie des surfaces environnantes et les renforts internes (stays) pour améliorer le rendement aérodynamique global.

La suspension arrière évolue également, avec une légère modification du carénage entourant un des bras de suspension. L'objectif est d'affiner la forme dans la zone interne (inboard) afin d'obtenir un gain supplémentaire en efficacité aérodynamique.

Enfin, la zone des "Rear Corners" (carénages autour des roues arrière) bénéficie de modifications mineures au niveau des entrées et sorties d'air. Ces ajustements visent à nettoyer les champs d'écoulement locaux et à améliorer leur gestion, toujours dans une logique d'optimisation aérodynamique.

Il y a 13 h

Mercedes introduit à Imola une série de modifications visant à améliorer le conditionnement du flux aérodynamique sur l'ensemble de la voiture.

La suspension avant a été reconfigurée avec de nouveaux carénages des bras de suspension. L'objectif est d'augmenter la robustesse aérodynamique dans différentes conditions de roulage, et surtout d'optimiser le flux d'air dirigé vers l'arrière de la voiture, ce qui permet d'accroître la charge sur le fond plat.

L'aileron avant a également été repris, avec une re-profilation des éléments qui le composent. Cette modification permet une redistribution des charges le long de l'envergure (spanwise) et de la corde (chordwise), ce qui modifie le champ de relèvement (upwash) généré derrière l'aileron, pour améliorer le flux incident vers l'arrière du châssis.

Enfin, le capot moteur a été subtilement revu avec une géométrie modifiée sur sa surface supérieure. Cette évolution vise à améliorer le flux d'air vers l'aileron arrière — et donc la charge aérodynamique locale — tout en augmentant l'efficacité du refroidissement moteur. Cette dernière modification est liée aux exigences spécifiques de refroidissement pour ce rendez-vous.

Il y a 13 h

L'écurie Aston Martin engage une mise à jour d'ampleur à Imola, avec des modifications ciblées sur sept zones de la monoplace, majoritairement orientées vers l'optimisation de la charge locale générée sous la voiture.

Le halo est tout d'abord concerné par un affinement local autour des supports arrière, réduisant la dérive présente jusque-là. Ce changement affecte le flux autour de l'habitacle et en aval.

Le plancher évolue en profondeur, avec des retouches sur son corps principal, ses fences (cloisons internes), les détails de son bord (floor edge) ainsi que l'épaulement du diffuseur. Ces éléments ont tous été redessinés pour améliorer le champ d'écoulement sous la voiture, avec pour effet une hausse de la charge générée par la surface inférieure — et donc un gain direct en performance aérodynamique locale.

Le capot moteur (coke/engine cover) reçoit également une modification de sa courbure, conçue en synergie avec les changements apportés au plancher pour renforcer les effets recherchés sur les flux en sortie de ponton.

Enfin, l'aileron de poutre (beam wing) est revu avec une réduction de son incidence. Moins agressif, ce nouvel élément diminue non seulement la traînée, mais aussi la charge générée, pour une amélioration globale de l'efficacité aérodynamique au niveau de l'arrière de la voiture.

Il y a 13 h

L'écurie Alpine a homologué deux évolutions pour Imola.

La première concerne l'aileron avant, dont les éléments ainsi que le flap ont été re-profilés. Cette nouvelle configuration vise à redistribuer la charge aérodynamique entre les différentes sections de l'aileron, dans le but d'améliorer le rendement local en fonction des plages de fonctionnement. Ce rééquilibrage permet également d'optimiser l'efficacité dans diverses conditions aérodynamiques.

Le capot moteur fait aussi l'objet d'un remodelage à l'arrière. Le panneau de carrosserie arrière a été reconfiguré pour améliorer la livraison du flux d'air vers la partie arrière de la monoplace. Cette évolution vise à maximiser la qualité du flux incident sur les éléments aérodynamiques en aval, tout en générant une charge efficace sur cette portion du châssis.

Il y a 13 h

Haas F1 Team introduit une série complète de mises à jour sur sa VF-25 à Imola, avec cinq zones retravaillées pour améliorer le comportement aérodynamique local et la qualité des flux.

Le plancher est profondément revu à l'avant, avec une nouvelle géométrie de contraction qui permet un flux plus propre vers l'arrière de la voiture, optimisant l'extraction énergétique sous la voiture et donc ses performances. Le bord du plancher (floor edge) devient plus fin pour accompagner cette reconfiguration et garantir une transition de flux plus fluide.

Le diffuseur voit son taux d'expansion modifié, ajustement nécessaire pour s'adapter au nouvel écoulement d'air généré en amont. L'ensemble du fond plat bénéficie ainsi d'une efficacité accrue sur une plage plus large de hauteurs de caisse.

La zone des rear corners (composants autour des freins arrière) est également mise à jour avec de nouveaux appendices et une forme retravaillée côté intérieur. Cela permet une extraction plus efficace de la charge locale, et un meilleur contrôle du sillage généré par les pneumatiques. Les ailettes supérieures ont également été retravaillées pour intégrer davantage d'éléments.

Enfin, la suspension arrière évolue au niveau de ses carénages inférieurs. Cette adaptation vise à accompagner les changements aérodynamiques environnants, en assurant une cohérence globale de l'écoulement dans cette zone critique.

Il y a 13 h

Visa Cash App Racing Bulls introduit deux évolutions à Imola, avec des ajustements ciblés sur le plancher et la carrosserie arrière.

Le corps principal du plancher a été modifié au niveau de ses canaux internes (underfloor channels), ce qui a nécessité des ajustements de la courbure des fences (cloisons internes) et de la position des ailettes situées au bord du plancher. Ces canaux génèrent de l'appui local à l'avant tout en conditionnant l'écoulement sur le reste du plancher. L'objectif est d'augmenter la charge sans compromettre la qualité des flux en aval.

Côté capot moteur, l'écurie a revu la forme du undercut des pontons pour favoriser un flux plus énergétique vers l'arrière de la voiture, et plus précisément vers le bord du plancher et l'aileron arrière. Une ailette de châssis a été ajoutée pour aider à canaliser cet écoulement, en affinant la gestion du flux arrivant sur les éléments aérodynamiques postérieurs.

Il y a 13 h

De passage sur la légendaire Nordschleife, Max Verstappen a confirmé qu'il avait bien battu officieusement le record du tour en GT3… sans pour autant vouloir s'en vanter. Engagé sous pseudonyme dans une séance d'essai de la NLS (Nürburgring Langstrecken-Serie), le Néerlandais pilotait une Ferrari 296 GT3 d'Emil Frey Racing, dans le cadre d'une session d'essais organisée en soutien à son protégé Thierry Vermeulen.

Afin de passer sous les radars, il était inscrit sous le nom de "Franz Hermann" — un alias choisi volontairement "très allemand", selon ses propres mots, pour éviter d'attirer l'attention trop tôt dans la journée. "Ils m'ont demandé un faux nom, alors j'ai dit qu'on allait prendre un truc bien allemand", a-t-il expliqué, précisant que cela avait permis de rester tranquille jusqu'à 9 heures du matin malgré la combinaison et la voiture aux couleurs Red Bull.

Des rumeurs insistantes faisaient état d'un chrono record. Interrogé à Imola ce week-end, Verstappen n'a pas nié. "Oui, c'était le cas", a-t-il répondu lorsqu'on lui a demandé s'il avait été plus rapide. "Mais pour moi, je n'étais pas là pour prouver que je pouvais battre un record du tour ou autre, j'étais juste là pour m'amuser et apprendre le circuit."

En effet, le record GT3 de la Nordschleife, en vigueur depuis plusieurs années, est de 7 minutes 49 secondes et 578 millièmes, réalisé par Christian Krognes au volant d'une BMW M4 GT3. Lors de son essai privé, Verstappen aurait tourné plus vite, bien que ce temps ne soit pas homologué officiellement — la séance n'étant pas encadrée comme une tentative de record. Cela reste néanmoins une performance remarquable sur l'un des tracés les plus exigeants au monde, long de près de 21 kilomètres.

La boucle Nord du Nürburgring, surnommée "l'Enfer vert", a accueilli la F1 jusqu'en 1976. Verstappen, troisième du championnat après six Grands Prix cette saison, n'y avait pourtant jamais roulé en conditions réelles. "Je n'y avais jamais roulé en vrai, même pas avec une voiture de route" a-t-il expliqué.

Simracer aguerri, le Néerlandais connaissait toutefois chaque recoin du tracé. "Évidemment, j'ai passé énormément de temps sur le simulateur à faire des milliers de tours, donc ça m'a aidé."

"Une fois sur place, certaines barrières étaient différentes, quelques vibreurs aussi, mais je connais bien le tracé. Il fallait juste m'habituer au grip de la voiture, aux conditions, au nouveau bitume par endroits."

Verstappen était également accompagné de son ancien coéquipier virtuel, désormais pilote à part entière : "J'étais aussi là avec mon coéquipier de simulateur, devenu pilote dans la réalité. Lui aussi devait monter en rythme là-bas, car à terme on veut tous disputer cette course en équipe. C'était une très bonne journée, on a eu de la chance avec la météo – il faisait beau et ensoleillé. C'était fantastique !"

Pour participer officiellement à une course sur la Nordschleife en GT3, Verstappen devra néanmoins obtenir une licence spécifique du DMSB. Soit en gravissant les échelons via des compétitions de niveau inférieur, soit par une dérogation spéciale.

Il y a 11 h

"Les voitures ont vraiment du mal à garder ce nouveau pneu C6 pendant tout le tour. Après le dernier tour poussé de Verstappen, il se plaignait de ne pas pouvoir faire durer le pneu sur toute la distance du tour." a fait remarqué Alex Brundle en pleine première séance d'essais libre du Grand Prix d'Emilie-Romagne 2025.

Un constat nuancé par Laurent Mekies, team principal de Racing Bulls, qui a confié que "le [C6] complique les choses pour tout le monde. Il tient suffisamment pour progresser tour après tour, il se comporte bien jusqu'à présent."

Ce nouveau composé amené par Pirelli en 2025 est le plus tendre de la gamme, qui va donc du C1 au fameux C6, encore jamais monté sur les F1 de 2025 avant cette séance. Jugé peu adapté à la course, ce pneu tendre est massivement utilisé dès les essais pour économiser les médiums et les durs en vue du dimanche. À voir s'il amènera satisfaction en qualifications avant de le retrouver à Monaco, où il pourrait être merveilleux au jeu des qualifs !

Il y a 10 h

L'écurie Red Bull Racing célèbre ce week-end à Imola son 400e départ en Formule 1, un cap symbolique franchi vingt ans après ses débuts à Melbourne en 2005. Fondée sur les cendres de Jaguar Racing, la structure autrichienne s'est rapidement imposée comme un poids lourd du paddock, d'abord grâce aux talents conjugués d'Adrian Newey et Sebastian Vettel, puis plus récemment sous l'impulsion d'un Max Verstappen en état de grâce depuis 2021.

Pour marquer l'occasion, l'équipe a dévoilé une livrée subtilement retravaillée, avec des numéros entourés de blanc, en clin d'œil aux monoplaces du début des années 2010.

Une illustration spéciale a également été diffusée, retraçant en forme de piste les différentes ères de la RB1 à la RB20, tandis que Christian Horner, Helmut Marko et les membres de l'équipe ont partagé des gâteaux décorés aux couleurs du logo "400 races" dans le garage.

Avec huit titres pilotes (quatre pour Vettel puis quatre pour Verstappen) et six titres constructeurs, Red Bull est désormais la cinquième équipe la plus victorieuse de l'histoire de la discipline. Et à voir le niveau de performance actuel de la RB20, l'histoire semble loin d'être terminée.

Il y a 10 h

Oscar Piastri a signé le meilleur temps de la première séance d'essais libres du Grand Prix d'Émilie-Romagne 2025, s'imposant de justesse devant son coéquipier Lando Norris et un surprenant Carlos Sainz sur la Williams. Sur une piste sèche et baignée de soleil, le pilote australien a établi une référence en 1:16.545, à peine 0.032 devant Norris, confirmant le bon état de forme de McLaren.

Cette première séance marquait également l'entrée en lice du nouveau composé C6 de Pirelli, le plus tendre de la gamme 2025. Si la majorité du plateau a préféré l'utiliser d'entrée pour réserver les gommes plus dures en vue de la course, le comportement du pneu s'est montré délicat à gérer sur un tour complet, comme l'a souligné Alex Brundle en commentaire.

Charles Leclerc, remis d'un léger malaise l'ayant tenu éloigné des obligations médias du jeudi, a connu une entame agitée. Après avoir gêné Fernando Alonso – qui a indiqué avoir failli percuter la Ferrari –, le Monégasque a mordu le gravier au virage 15, avant de se plaindre plus tard d'un casque inconfortable. Lewis Hamilton, de son côté, a rapporté des difficultés au freinage, signe que la SF-25 n'était pas à son aise (les week-ends se suivent et se ressemblent pour les tifosi).

À mi-séance, George Russell a brièvement pris la tête en 1:16.599, devant Sainz et le jeune Kimi Antonelli. Mais la fin de séance a vu les deux McLaren repasser devant, tandis que les derniers tours ont été marqués par plusieurs excursions hors piste. Alex Albon est allé tondre les graviers, Max Verstappen s'est montré agacé dans sa Red Bull (en particulier par le pneu C6 qui ne semble pas tenir un tour complet), et Gabriel Bortoleto a provoqué un drapeau rouge en sortant violemment au virage 18, sans conséquence physique.

Derrière Piastri, Norris et Sainz, Russell (4e) et Hamilton (5e) ferment le top 5, tous groupés en moins d'un dixième. Pierre Gasly a bien figuré avec la 6e place devant Verstappen, Albon et les deux Sauber. Lance Stroll termine 11e, juste devant Leclerc. Franco Colapinto, qui remplace Jack Doohan chez Alpine pour au moins cinq courses, a conclu sa première séance officielle à la 17e place. Esteban Ocon, dernier, a terminé juste derrière son coéquipier Oliver Bearman et les Racing Bulls d'Isack Hadjar et Liam Lawson.

Il y a 10 h

Oscar Piastri a de nouveau placé sa McLaren en tête à l'issue de la deuxième séance d'essais libres du Grand Prix d'Émilie-Romagne, juste devant Lando Norris, confirmant la supériorité du duo britannique sur un circuit d'Imola toujours aussi exigeant. L'Australien a signé un temps de 1:15.293 en pneus tendres C6, devançant son coéquipier de 0.025 seulement, dans une séance écourtée par une sortie d'Isack Hadjar.

La première moitié de séance a été animée par les relais rapides en pneus médiums puis en gommes tendres, alors que les conditions de piste à 17h00 étaient proches de celles attendues pour les qualifications. Carlos Sainz a brièvement été le premier à passer sous les 1:16 avant que George Russell n'établisse une première référence sérieuse en 1:15.693 avec les tendres. Verstappen s'est aussitôt rapproché à 0.042, malgré des plaintes sur le comportement de sa monoplace dans les enchaînements des virages 11 et 12.

Mais c'est dans la foulée que McLaren a assené son coup double : Norris a d'abord pris la tête en 1:15.318, avant que Piastri ne repousse encore la limite en 1:15.293. Une deuxième tentative du Britannique, pourtant lancé sur de bons partiels, a échoué après un survirage à la dernière courbe.

La suite de séance a vu les équipes basculer en configuration course avec les pneus médiums, jusqu'à une interruption à six minutes de la fin provoquée par Hadjar. Le pilote Racing Bulls est sorti dans le bac à graviers à la sortie de Tamburello, puis s'est retrouvé planté en bord de piste après avoir tenté de repartir. La séance a repris pour moins de deux minutes, sans impact sur la hiérarchie.

Derrière les McLaren, Pierre Gasly s'est distingué avec le troisième chrono à 0.276 de la tête, devant Russell, Verstappen et Leclerc. Ce dernier, comme Hamilton, a encore pointé du doigt les problèmes de freinage de la SF-25. Le Britannique a notamment frôlé la correctionnelle à la première chicane dès son premier tour rapide et a peiné à trouver un tour clair (11e).

Hadjar, malgré sa sortie, signe une belle 7e place, meilleur rookie de la séance. Il devance Tsunoda, Albon et Sainz. Colapinto, auteur de quelques passes d'armes musclées – notamment avec Verstappen –, se classe 13e pour sa deuxième séance en F1. Antonelli, victime d'un geste jugé dangereux de Tsunoda à Rivazza selon ses dires, termine 18e. Hulkenberg et Ocon ferment la marche, à plus d'une seconde du meilleur temps.

Il y a 6 h

Lawson progresse mais peine à concrétiser sur tout un week-end

 Retour aux Brefs F1
Liam LAWSON | Racing Bulls
FIA

Depuis son retour chez Racing Bulls, Liam Lawson continue de chercher la constance. S'il reconnaît des difficultés, il affirme se sentir à sa place et en phase avec la voiture : "Oui, globalement content. Je pense que chaque week-end, on prend un peu plus ses marques, et revenir sur des circuits qu'on connaît déjà, ça aide."

Il n'élude pas les complications rencontrées : "Miami a été compliqué. Mais pour être honnête, je me suis senti assez bien dans la voiture. Je pense qu'on avait une bonne vitesse, mais il y a beaucoup de variables en Formule 1."

Le principal défi reste de livrer un week-end propre du vendredi au dimanche : "Réussir à assembler toutes les pièces sur un week-end complet a été assez difficile ces derniers temps."

Il espère un déclic à Imola, circuit qu'il connaît et qu'il apprécie : "Pour ce week-end, j'ai eu la chance d'y avoir déjà roulé. C'est un circuit très intense, assez difficile, très old-school — ce qui nous enthousiasme beaucoup, nous les pilotes."

Sur le plan personnel, il insiste sur le fait qu'il n'a jamais perdu sa confiance. Ainsi, à la question "As-tu retrouvé ta confiance et ta liberté de pilotage ?" — il répond : "Je pense que oui. Honnêtement, je dirais que je n'ai jamais cessé de rouler comme ça."

Il conclut avec une note d'humour autour de la parade LEGO à Miami (les pilotes conduisaient des F1 en LEGO à taille humaine), qu'il qualifie de moment unique : "Honnêtement, c'est le plus fun que j'ai eu lors d'une parade pilote."
 Miami 2025