Isack Hadjar reconnaît que le week-end de Bahreïn a été plus compliqué que les précédents pour lui et son équipe. Le Français espère que Djeddah conviendra davantage à sa monoplace et qu'il pourra rebondir sur un tracé qu'il juge bien plus révélateur de la vitesse réelle d'une F1.
"Oui, je pense que ce n'était clairement pas aussi bon que les deux week-ends précédents, même Melbourne. Bahreïn est un peu une exception, à cause de la température de la piste et d'un asphalte vraiment différent, il n'y a pas de grip, et on n'a pas l'impression de conduire une voiture de Formule 1 là-bas. Donc oui, on a clairement eu un peu plus de mal. J'avais quand même la voiture pour aller en Q3 avec un meilleur tour, donc ce n'était pas si mauvais. Et puis clairement, le dimanche, on a eu un premier tour difficile, et à partir de là, la course était à peu près terminée. Je pense toujours que ce n'était pas aussi mauvais que ça en avait l'air, mais je veux croire que Djeddah nous conviendra beaucoup mieux."
Comme tous les rookies cette année, Hadjar s'apprête à découvrir le tracé de Djeddah avec une F1, un moment toujours marquant. Il s'attend à être surpris une fois encore par l'intensité et la vitesse.
"Oui, chaque circuit où je vais pour la première fois en EL1 est toujours impressionnant, car mon dernier repère vient de la Formule 2, donc c'est toujours un petit choc pendant les premiers tours. Mais pour être honnête, maintenant je suis dans le rythme. Mais oui, j'attends ce circuit avec impatience, surtout le secteur 1. Ça va être excitant."
Interrogé sur les apprentissages majeurs de ce début de saison en F1, il répond avec humour et simplicité, tout en soulignant l'importance des petits détails qui font la différence à ce niveau.
"S'assurer que les harnais sont bien serrés !" et a rajouté "Oui, mais pas trop non plus.", en lien avec son harnais trop serré au Japon pendant les qualifications... plutôt douloureux pour ses parties intimes.
"Faire attention aux lignes blanches. Ce genre de choses. C'est tout — des détails.", a-t-il ajouté en référence à son crash dans le tour de formation de son premier Grand Prix de Formule 1, en Australie.
Hadjar reste donc concentré sur sa progression, avec la volonté de faire oublier un passage à vide sur une piste où son équipe pense pouvoir retrouver de meilleures sensations.
Arabie Saoudite 2025