Pour Esteban Ocon, la transition vers Haas en 2025 s'accompagne d'une phase d'adaptation encore incomplète. Le Français décrit un début de saison en montagnes russes, où les performances varient sensiblement d'un circuit à l'autre.
"Oui, je pense qu'on a un bon potentiel. Il faut juste réussir à le libérer à chaque fois, et à optimiser la voiture sur chaque circuit."
Il revient sur un mois contrasté : Melbourne très difficile, un regain à Shanghai, puis un recul au Japon : "Melbourne a été extrêmement compliqué et un vrai choc pour toute l'équipe. Mais on a réussi à tirer de bonnes performances en Chine, et la voiture a soudainement montré son potentiel. À Suzuka, ça a été plus compliqué à nouveau. C'est ce qu'on essaie de comprendre en ce moment."
Malgré cela, Ocon estime avoir été bien accueilli et suffisamment préparé avant la saison. Il travaille encore à affiner les réglages à son style de pilotage.
"Oui, il y a beaucoup de choses à gérer, c'est sûr. Ce n'est pas une tâche facile, mais je trouve que l'équipe m'a très bien accueilli. On a passé beaucoup d'heures cet hiver, et pendant les essais, pour s'adapter à tout avant les premières courses."
"Je pense qu'aujourd'hui je suis plutôt bien intégré dans l'équipe. Il y a encore beaucoup à apprendre, et il faut encore que je comprenne exactement comment optimiser la voiture de mon côté."
À Suzuka, Ocon a été le premier à disposer d'un nouveau plancher. L'introduction n'a pas été simple : "C'était évidemment super que l'équipe réussisse à amener des évolutions en réaction à l'Australie. C'était une incroyable réactivité de revenir dès la troisième course avec des modifications."
"Ollie [Bearman] a utilisé cette pièce dès le vendredi, et moi je l'ai eue le samedi, à partir des EL3. On est encore en train d'enquêter pour comprendre pourquoi la performance n'était pas là."
Le Français parle de plusieurs points faibles constatés sur sa voiture : "Malheureusement, le rythme en course était similaire à celui des qualifs — on n'était pas assez rapides. J'avais un peu plus de rebond sur ma voiture, et aussi un déficit de vitesse en ligne droite."
"Ces éléments ont rendu difficile l'exploitation du potentiel de la voiture. On continue à analyser. Il y aura d'autres tests vendredi sur les deux voitures, pour mieux cerner d'où ça vient."
"Mais le bon côté, c'est que ça a bien marché sur la voiture d'Ollie. Donc on devrait pouvoir transférer ça sur la mienne très vite, sans aucun doute. Et à partir de là, ce sera plus simple."
Bahreïn 2025