La Formule 1 poursuit son expansion mondiale, et la Thaïlande pourrait être la prochaine destination à intégrer le calendrier. Le 19 mars 2025, Stefano Domenicali a rencontré la Première ministre thaïlandaise, Paetongtarn Shinawatra, pour discuter d'un projet de Grand Prix à Bangkok. Si aucun accord concret n'a encore été officialisé, le PDG de la F1 a qualifié les plans en discussion "d'impressionnants", laissant entendre que les négociations allaient se poursuivre. Cependant, l'histoire récente a prouvé que ces annonces ne se traduisent pas toujours par une concrétisation ou pire à l'image du Grand Prix du Vietnam, disparu avant même sa première édition.
Alex Albon, seul pilote thaïlandais de la grille, suit évidemment cette évolution avec un intérêt particulier. Il se montre enthousiaste à l'idée d'une course dans son pays natal et milite activement pour que le projet aboutisse. "Tout d'abord, j'essaie de suivre Stefano et de lui poser des questions… Je pense qu'on va se voir plus tard. Mais c'est très excitant, évidemment – pour moi, mais aussi pour toute la Formule 1, pas seulement pour moi. La Thaïlande est un pays incroyable, et je suis sûr que ceux qui y sont allés peuvent en témoigner."
Albon souligne l'enthousiasme du public thaïlandais et l'impact qu'un tel événement pourrait avoir sur le développement du sport dans la région. Il voit en ce projet une occasion unique de mettre en valeur la culture locale et de faire découvrir la Thaïlande aux acteurs de la F1. "J'adorerais pouvoir, un jour, montrer à mes collègues la culture de la Thaïlande, la nourriture… Ce serait intéressant avec la chaleur – c'est un point qui pourrait en faire un Singapour 2.0."
Si l'intérêt du pays est indéniable, la faisabilité du projet reste une inconnue. Avec un calendrier déjà surchargé et plusieurs villes en compétition pour accueillir une manche, la F1 devra faire des choix. Albon est bien conscient de ces défis, mais assure qu'il fera tout son possible pour pousser la candidature thaïlandaise. "De mon côté, je fais tout mon possible pour que cela se réalise. Mais on verra bien."
Le projet thaïlandais a le mérite d'exister et d'avoir l'appui du gouvernement, mais rien ne garantit qu'il verra le jour. Albon, lui, rêve déjà de rouler devant son public et espère que cette ambition ne finira pas dans la longue liste des Grands Prix annoncés puis abandonnés.