De retour d'outre-Atlantique après le Grand Prix de Miami, Mercedes a immédiatement repris la piste pour une nouvelle séance d'essais privés aux côtés de Pirelli, dans le cadre du développement des pneumatiques pluie 2026. Pendant deux jours, la W15 version mule a tourné sur la version National de Silverstone (2,630 km), arrosée artificiellement à l'aide de camions-citernes.

Le mercredi 7 mai, Kimi Antonelli a bouclé 103 tours (temps de référence : 0:47.560), alternant d'abord les tests sur les gommes intermédiaires avant de passer aux pneus pluie extrême dans l'après-midi. Le jeudi 8 mai, George Russell a pris le relais, avec 80 tours couverts et un meilleur chrono de 0:46.190, portant le total parcouru sur les deux journées à 481 kilomètres.

À l'issue de ce roulage, Mario Isola, directeur de Pirelli Motorsport, a salué l'implication de l'équipe : "Tout d'abord, je tiens à remercier Mercedes et ses pilotes pour leur coopération. Remonter en piste juste après un Grand Prix disputé de l'autre côté de l'Atlantique demande un réel engagement, que nous apprécions sincèrement."

Il a également fait un premier bilan technique des essais : "Ce test s'est révélé très utile, car il nous a permis de collecter des données précieuses sur nos gommes pluie, en complément de celles recueillies au Paul Ricard en janvier dernier. Concernant les intermédiaires, nous avons pu confirmer que leur développement sur piste est en ligne avec nos attentes, tandis que les résultats obtenus avec les maxi pluie sont restés non concluants et devront désormais faire l'objet d'une analyse approfondie dans les prochains jours afin de poursuivre l'optimisation du produit pour la saison prochaine."

Le prochain roulage Pirelli dans le cadre du programme 2026 est prévu les 3 et 4 juin à Barcelone, après le Grand Prix d'Espagne. Mercedes y participera une nouvelle fois, accompagnée cette fois de Racing Bulls, pour des essais sur pneus slicks. Côté pluie, la prochaine session aura lieu les 19 et 20 juin à Fiorano, exclusivement avec Ferrari.

Il y a 12 h

En temps normal, Kazunori "Kaz" Yamauchi commence par teaser chaque mise à jour Gran Turismo 7 via une image aux silhouettes mystérieuses des automobiles à venir. Une semaine plus tard, le compte officiel de Gran Turismo et les les médias PlayStation dévoilent les nouveautés. Mais cette fois, surprise : les nouvelles voitures de la mise à jour de mai 2025 pour Gran Turismo 7 sont apparues un peu trop tôt en vidéo… directement dans le menu PlayStation Home – News de la PS5.

Tout porte à croire que la mise à jour a été retardée, alors que la communication était déjà lancée en coulisses.

Quatre modèles sont ainsi confirmés : la Ferrari 812 Superfast (2017), la Chevrolet Corvette Z06 (2001), le SUV Honda CR-V e:HEV EX Black Edition (2021) et l'utilitaire Suzuki Carry KC (2012).

Il y a 7 h

Pérez évoque un possible retour en F1 en 2026

 Retour aux Brefs F1
Sergio PÉREZ | Red Bull
F1

Dans un entretien exclusif avec la F1, Sergio Pérez a confié qu'il était en discussion avec plusieurs équipes en vue d'un éventuel retour en Formule 1 pour la saison 2026. Désormais éloigné du paddock, le Mexicain de 35 ans insiste sur le fait qu'il ne reviendra que si le projet est solide, motivant et que son expérience est réellement valorisée. "S'il y a un projet qui me motive pleinement, dans lequel l'équipe croit en moi et apprécie ma carrière, mon expérience, tout ce que je peux apporter, ce serait très attractif", explique-t-il. Il affirme avoir été approché par plusieurs équipes depuis la finale à Abu Dhabi : "Il y a quelques projets très intéressants. Quelques équipes m'ont contacté depuis Abu Dhabi." Parmi elles figurerait notamment Cadillac – information relayée récemment par Mario Andretti – qui prépare son arrivée en F1 en tant que onzième équipe en 2026. Pérez précise vouloir se donner au moins six mois pour étudier toutes ses options et décider de la suite à donner à sa carrière.

Après une rupture avec Red Bull officialisée fin 2024, malgré deux années de contrat restantes, Pérez a profité de cette parenthèse pour se recentrer sur sa famille et prendre du recul sur une carrière qu'il juge globalement réussie. "C'est bien d'être dans cette position, de savoir que des gens s'intéressent encore à toi comme pilote. Les gens ont la mémoire courte en F1", remarque-t-il avec lucidité. "J'ai toujours maximisé les opportunités qui m'ont été offertes, et c'est très important pour moi en tant qu'athlète."

Checo Pérez revient également sur la fin difficile de son passage chez Red Bull, marqué par une saison 2024 laborieuse à bord d'une RB20 réputée difficile à piloter. Il estime que les performances de ses remplaçants, dont Liam Lawson (qui a connu deux qualifications anonymes en Chine avant d'être rétrogradé chez Racing Bulls) montrent à quel point la voiture est exigeante. "Surtout l'an dernier, je n'ai pas pu montrer ce que je suis capable de faire en tant que pilote", confie-t-il. "Tout à coup, les gens se rendent compte à quel point la voiture est difficile à piloter. Quand j'ai rejoint Red Bull, d'excellents pilotes comme Alex [Albon] et Pierre [Gasly] avaient aussi eu du mal. Ce sont de très bons pilotes, et ils ont souffert."

Il regrette que son adaptation prolongée ait masqué la complexité de la tâche : "J'ai passé tellement de temps chez Red Bull que tout le monde a oublié à quel point cette voiture est difficile à piloter. C'était ça, le plus compliqué." Une manière pour lui de remettre en perspective les critiques subies durant sa dernière saison.

Il défend d'ailleurs Yuki Tsunoda, appelé à faire équipe avec Max Verstappen dès le Grand Prix du Japon, saluant non seulement sa vitesse mais aussi son état d'esprit : "Yuki a le talent, la vitesse, et surtout, la mentalité qu'il faut pour y arriver. Je pense qu'il a l'attitude juste." Il se réjouit aussi de voir son ancien ingénieur, Woody, collaborer avec le Japonais : "Woody est un très bon ami. Je leur souhaite de réussir."

Enfin, bien qu'il ne fasse plus partie de l'écurie autrichienne, Pérez dit souhaiter sincèrement le meilleur à Red Bull et à ses anciens collègues. "J'ai passé quatre ans avec eux, et j'ai encore beaucoup d'amis dans l'équipe. Je veux vraiment les voir réussir. C'est juste un sujet très difficile à aborder", admet-il, tout en reconnaissant que désormais, "vu de l'extérieur", il lui est difficile de juger de la situation exacte.