Les feux sont au vert pour une course stratégique à Barcelone, sur un circuit connu pour son usure élevée et ses longues courbes rapides. Pirelli recommande une stratégie à deux arrêts avec une séquence tendre>médium>tendre, déjà utilisée avec succès par Verstappen, Hamilton et Norris en 2024.

Le pneu dur (C1), pourtant présent dans les allocations, reste peu compétitif : il offre une adhérence insuffisante, glisse davantage dans les sections à haute vitesse, et se dégrade autant que le C2 sans contrepartie sur le rythme. Les simulations indiquent des fenêtres optimales entre les tours 13 à 19 pour le premier arrêt, et 42 à 48 pour le second. La gomme tendre est performante mais fragile : la surchauffe, notamment à l'avant-gauche, sera l'un des paramètres clés du dimanche, dans des conditions annoncées très chaudes, avec une température de piste pouvant atteindre 48°C. Le vent, soufflant en rafales jusqu'à 40 km/h dans le sens de la marche sur plusieurs sections rapides, compliquera encore la gestion du grip et la stabilité aérodynamique.

Le top 10 est globalement verrouillé sur ce scénario de base, avec un seul train de médium et un seul de dur pour la plupart. Mais Charles Leclerc, grâce à deux trains de médium conservés, pourrait opter pour une approche différente avec une deuxième partie de course allongée et un undercut anticipé vers les tours 36 à 42. Derrière, le trio médium>dur>tendre pourrait séduire des pilotes en quête d'alternative comme Tsunoda, dernier sur la grille, ou Sainz, en quête d'un coup stratégique devant son public. Ce plan permettrait un long relais central sur le pneu dur avant un final offensif en tendres, même si cette combinaison reste théoriquement moins rapide que la solution standard.

L'option à un seul arrêt est quasi exclue en raison de la sévérité de la dégradation et du bitume abrasif. Le triple arrêt n'est pas jugé compétitif non plus, sauf circonstances exceptionnelles. En 2024, Pérez avait tenté une stratégie à trois arrêts avec une alternance tendre>tendre>médium>tendre, mais n'avait pu faire mieux que P8. La course devrait donc se jouer sur l'équilibre entre gestion, rythme et précision dans les fenêtres d'arrêts. Même avec la pole position historiquement décisive à Barcelone, le placement en grille ne suffira pas : comme souvent ici, c'est la stratégie la plus propre qui fera la différence.

Il y a 19 h

Yuki Tsunoda s'élancera depuis la voie des stands ce dimanche à Barcelone. En cause, des modifications interdites apportées à sa Red Bull sous régime de parc fermé : l'équipe a changé le réglage de suspension ainsi que la spécification de l'aileron avant, contrevenant à l'article 40.9 du règlement sportif. Les commissaires ont donc ordonné un départ depuis les stands pour le Japonais, initialement 20e. Il rejoint une grille réduite à 19 voitures, Lance Stroll étant forfait pour raisons médicales.

La pole position revient à Oscar Piastri, auteur d'un tour en 1:11.546, qui partagera la première ligne avec son coéquipier Lando Norris pour un doublé McLaren inédit à Barcelone depuis 1998. Max Verstappen s'élancera troisième, devant les Mercedes de Russell et Antonelli. Hamilton et Leclerc occupent la troisième ligne. Derrière, Alonso est dixième à domicile, tandis que Sainz ne partira que 17e.

Il y a 19 h

Interrogé par Sky Sports après une course agitée conclue à la cinquième... puis à la dixième place, Max Verstappen a refusé de s'étendre sur son accrochage avec George Russell. À la question de savoir si le contact était intentionnel, le Néerlandais a d'abord botté en touche : "Est-ce que ça a de l'importance ?"

Relancé par Rachel Brookes, il a clos le sujet laconiquement : "Très bien, si vous voulez. Moi, je préfère parler de la course plutôt que d'un moment isolé."

Le pilote Red Bull, pénalisé de dix secondes pour cette manœuvre, a reconnu que la stratégie agressive en trois arrêts n'avait pas suffi à compenser le manque de rythme de la RB21 : "Si on a encore une chance au championnat ? J'en doute. Je pense qu'on est bien trop lents pour espérer se battre pour le titre. C'était encore évident aujourd'hui. On a tenté le trois arrêts et ça a plutôt bien marché, mais il le fallait, car on avait pas mal de dégradation."

Le déclenchement de la voiture de sécurité dans le dernier tiers de course a redistribué les cartes – un moment charnière pour Red Bull, contraint de monter les pneus durs, faute de trains restants : "Malheureusement, la Safety Car est tombée au mauvais moment et on n'avait plus que les durs à monter. Ce n'était pas du tout le bon choix. Quand il ne reste que six tours, tout le monde peut attaquer à fond, et toi tu es totalement limité par l'adhérence."

Fallait-il alors rester en piste avec les pneus usés plutôt que de chausser les durs ? Le triple champion du monde ne rejette pas l'hypothèse : "Des pneus frais, ça fait toujours la différence. Personne ne s'attendait à ce que les durs soient aussi mauvais. Peut-être qu'on aurait dû rester en piste, mais c'est facile à dire après coup."

Enfin, questionné sur le fait que cette manœuvre finale avec Russell pouvait ternir son image, Verstappen a sèchement répondu : "Vraiment ? C'est votre avis."

Il y a 15 h

George Russell s'est montré mesuré mais lucide après son accrochage avec Max Verstappen en fin de Grand Prix d'Espagne. Au micro de Sky Sports F1, le pilote Mercedes n'a pas caché sa stupeur face à la manœuvre du Néerlandais dans la ligne droite principale.

"J'ai été aussi surpris que vous. Ce genre de manœuvre, je l'ai déjà vu dans des jeux de simulateur ou en karting… mais jamais en F1."

Avant d'ajouter : "Au final, je termine quatrième et lui dixième. Je ne sais pas trop ce qui lui est passé par la tête. Sur le moment, ça m'a paru délibéré, donc oui, j'ai été surpris."

Quant à savoir si Verstappen méritait un drapeau noir pour cette action, Russell a préféré rester diplomate : "Ce n'est pas à moi d'en juger. Là, je ne vais pas m'étendre là-dessus, car on a déjà nos propres problèmes à régler. On essaie de faire progresser notre voiture. La Safety Car a tout chamboulé en fin de course. C'est aux commissaires de décider si c'était intentionnel ou non."

Il a néanmoins tenu à souligner l'impact que ce type d'incident pouvait avoir, venant d'un triple champion du monde : "Max est un pilote incroyable, énormément de gens l'admirent. C'est juste dommage de voir ce genre de choses se reproduire. Ça semble totalement inutile et ça ne lui apporte jamais rien de bon."

Plus tard, Russell est revenu sur l'ensemble du week-end et les contradictions du pilotage de Verstappen : "Je suis trop impliqué pour donner un avis au nom des pilotes. C'est comme à Austin l'an dernier : certains des plus beaux dépassements jamais vus, et puis on va à Mexico, et là il se tire une balle dans le pied."

"À Imola encore récemment, il fait l'un des plus beaux gestes de tous les temps… puis il se passe ça. Et ça lui coûte, à lui et à son équipe, énormément de points. Avec Charles, on était à l'agonie sur les deux derniers tours. Il aurait peut-être pu revenir se battre pour le podium. Donc non, je ne vais pas perdre le sommeil pour ça."

"Nous, on a nos propres problèmes. Et c'est de rendre cette voiture plus rapide."

Il y a 15 h

Charles Leclerc a décroché la troisième marche du podium à Barcelone, grâce à une stratégie payante et une manœuvre musclée face à Max Verstappen au moment de la relance. Les deux hommes se sont accrochés en pleine ligne droite, roue contre roue, dans une phase de défense agressive de part et d'autre.

Le pilote Ferrari est revenu sur cet épisode au micro après l'arrivée : "C'était une bataille de position pour avoir l'aspiration. Max a voulu me ramener vers l'intérieur, je ne voulais pas y aller donc j'ai essayé de le pousser de ce côté-là."

"Je l'ai décalé à gauche, il y a eu un léger contact mais heureusement sans conséquence."

Leclerc a également expliqué avoir volontairement compromis ses qualifications afin d'avoir un avantage pneumatique pour la course : "Je suis vraiment content. J'ai sacrifié les qualifs pour avoir de meilleurs pneus. Je ne savais pas si ça allait marcher mais ça a payé."

Ce podium, le deuxième consécutif après Imola, a été obtenu dans des circonstances favorables selon lui : "Je pense que P4 aurait été notre place dans une course normale. On a eu un peu de chance avec la Safety Car."

Il y a 15 h

Deuxième à l'arrivée du Grand Prix d'Espagne, Lando Norris n'a pas caché sa satisfaction après une course solide de McLaren et une belle lutte en interne. Le Britannique a reconnu la supériorité de son coéquipier tout en mettant en avant le résultat collectif.

"Oscar a fait une très belle course aujourd'hui. Je n'avais pas tout à fait le rythme pour le suivre, mais on a tout donné."

Souriant, Norris a conclu sur une note positive : "C'était une course très sympa, et finir premier et deuxième, c'est encore mieux !"

Il y a 15 h

Max Verstappen a écopé de trois points de pénalité supplémentaires sur sa Super Licence, en plus de la pénalité de dix secondes infligée après son accrochage avec George Russell lors du Grand Prix d'Espagne. Le pilote Red Bull totalise désormais 11 points sur les 12 autorisés avant une suspension automatique d'un Grand Prix. Il en perdra deux à l'issue du Grand Prix d'Autriche.

Voici les explications détaillées des commissaires : "D'après les communications radio, il était clair que le pilote de la voiture 1 a reçu de son équipe l'instruction de "rendre la position" à la voiture 63, car l'équipe estimait qu'il y avait eu une infraction antérieure de la part de la voiture 1 pour avoir quitté la piste et gagné un avantage durable (infraction pour laquelle nous avons, par la suite, décidé de ne prendre aucune mesure).

Le pilote de la voiture 1 n'était manifestement pas d'accord avec la demande de son équipe. À l'approche du virage 5, la voiture 1 a considérablement réduit sa vitesse, donnant l'impression qu'elle permettait à la voiture 63 de passer.

Cependant, après que la voiture 63 soit passée devant la voiture 1 à l'entrée du virage 5, la voiture 1 a soudainement réaccéléré et est entrée en collision avec la voiture 63. La collision a été sans aucun doute causée par les actions de la voiture 1.

Nous avons donc infligé une pénalité de dix secondes à la voiture 1."

Il y a 15 h

Dans une décision séparée, les commissaires ont conclu que Max Verstappen n'aurait pas dû avoir à rendre sa position à George Russell après le contact survenu au premier virage lors de la relance post-Safety Car. Après examen des données GPS, vidéos embarquées, images extérieures et données du système de marshalling, leur analyse disculpe le pilote Red Bull.

"La voiture 63 a tenté de dépasser la voiture 1 par l'intérieur du virage 1. Si l'axe avant de la voiture 63 était légèrement devant le rétroviseur de la voiture 1 au point de corde, le pilote de la voiture 63 a brièvement perdu le contrôle de sa monoplace et est entré en contact avec la voiture 1, la contraignant à élargir sa trajectoire et à passer par l'échappatoire.

La voiture 1 est revenue en piste à la hauteur du virage 3, devant la voiture 63. Étant donné que la sortie de piste de la voiture 1 a été provoquée par la perte de contrôle et le contact initié par la voiture 63, la voiture 1 n'a pas quitté délibérément la piste.

Par conséquent, nous avons décidé de ne prendre aucune mesure supplémentaire."

Autrement dit, Verstappen n'avait pas à rendre sa position : sa sortie large était involontaire et causée par Russell. L'ordre de Red Bull de restituer la quatrième place, mal fondé, l'a plongé dans une situation confuse – qu'il a tenté de gérer à sa manière – avant d'être pénalisé pour l'incident suivant où il rentre dans la monoplace de Russell.

Il y a 15 h

Sixième à l'arrivée du Grand Prix d'Espagne, Lewis Hamilton a eu bien du mal à masquer sa frustration en débriefant sa course. Le pilote Ferrari, visiblement contrarié, a livré un discours court et désabusé, sans chercher à entrer dans le détail.

Interrogé sur ses propos radio durant la course, où il évoquait un problème sur sa voiture, Hamilton a rapidement balayé le sujet : "Pas vraiment. Juste une mauvaise journée."

Sur la stratégie : "La stratégie était bonne. L'équipe a fait du bon boulot. C'est tout."

Relancé sur ses difficultés, Hamilton n'a pas souhaité s'épancher : "J'ai passé une très mauvaise journée et je n'ai rien à dire. C'était une course difficile. Je n'ai rien d'autre à ajouter."

Avant de conclure avec amertume : "C'était horrible. Inutile d'expliquer. Ce n'est pas votre faute. Je ne sais juste pas quoi dire."

Quant à savoir si l'équipe pourrait analyser ce qui n'a pas fonctionné : "Je suis sûr qu'ils n'y arriveront pas…"
Il est à noter que la restranscription de Sky Sports s'arrêtait à ces quelques mots mais il m'a été remonté qu'il a poursuivi ainsi : "Je suis sûr qu'ils n'y arriveront pas, c'est probablement juste moi [qui n'y arrive pas]."

Il y a 14 h

Troisième à l'arrivée du Grand Prix d'Espagne, Charles Leclerc a reconnu au micro de Sky Sports que la stratégie pneumatique de Ferrari avait fait la différence… tout comme un coup de pouce inattendu du destin. Le Monégasque a également évoqué un souci spécifique dans le dernier relais, qu'il pense avoir identifié.

"Le premier relais a été super fort, car on avait une gomme qu'on n'avait pas utilisée hier. C'était quasiment un pneu neuf qu'on avait gardé en n'allant pas en Q3, et ça a tout changé."

Mais la suite a été plus délicate : "Le deuxième relais en médiums a été moins bon que prévu. Je pense que la 4e place était possible. Heureusement, il y a eu la Safety Car à la fin. À Imola, on avait été du côté malchanceux, aujourd'hui c'était l'inverse."

En radio, Leclerc avait évoqué une explication à son manque de rythme en fin de course. Il a confirmé qu'il disposait déjà d'un début d'analyse : "Je connais les limites. Pour une raison qu'on doit encore comprendre, elles ont énormément changé entre le premier et le dernier relais."

"C'était beaucoup plus difficile à gérer à la fin. Il faut comprendre pourquoi, mais j'ai une explication. Je suis presque sûr d'où ça vient. Ce n'est pas quelque chose auquel je m'attendais. C'est nouveau depuis ce week-end."

Il y a 14 h

La FIA a publié les résultats définitifs du Grand Prix d'Espagne 2025, accompagnés des classements côté pilote puis côté constructeurs.

Il y a 13 h

Lando Norris critique les pénalités de la FIA lors du GP d'Autriche

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Lando NORRIS | McLaren
FIA

Lors de la conférence de presse pré-GP de Grande Bretagne, Lando Norris a répondu à plusieurs questions sur les incidents survenus pendant la course en Autriche. Il a été en particulier interrogé sur une pénalité controversée pour dépassement des limites de la piste et sur un affrontement avec Max Verstappen. Voici ses réflexions sur ces événements et sur les règles de la FIA concernant les courses et les pénalités.

Q (Jon Noble – Motorsport.com) : "Lando, beaucoup d'attention après l'Autriche a été portée sur l'incident avec Max, mais il y a aussi eu cette pénalité pour dépassement des limites de la piste que vous avez reçue. Certains de vos rivaux ont trouvé ridicule que vous puissiez recevoir une pénalité pour dépassement des limites de la piste à cause d'un blocage en bataille. Pensez-vous que cela doit être modifié et abordé par la FIA ?"
Lando Norris : "Je veux dire, j'ai reçu les cinq secondes pour avoir essayé de dépasser et que ça ne s'est pas passé correctement. Je ne savais même pas que j'avais la pénalité de cinq secondes. Je ne savais même pas pourquoi nous avons servi la pénalité de cinq secondes avant de retirer la voiture. Je ne savais même pas que c'est ce que nous avons fait avant après la course. Donc oui, c'est juste du bon sens. C'est assez stupide, honnêtement. J'ai essayé de faire un dépassement, j'ai bloqué, je suis sorti de la piste, et j'ai dû éviter le vibreur. Mais immédiatement, j'ai rendu la position à Max, donc j'ai probablement perdu une seconde et demie en faisant cela. C'est une pénalité suffisante. J'ai perdu en faisant une telle chose. Oui, c'est juste, c'est juste stupide, vous savez, et ce genre de choses empêchera les gens de courir. Si vous ne voulez pas que nous courions et que vous ne voulez pas que j'essaie jamais de dépasser et que vous voulez une course ennuyeuse, alors vous pouvez avoir ces règles. Mais oui, je suis sûr que c'est déjà quelque chose qui a été soulevé parce que c'est juste... Il y a une différence entre sortir de la piste et courir, en tirant un avantage, et c'est la partie avantage qui est la plus importante. Et puis il y a le fait de sortir parce que vous avez fait une erreur stupide. Vous n'avez pas jugé quelque chose parfaitement, mais le fait que je sois puni pour cela, surtout dans une situation de course, surtout quand j'ai perdu encore plus de temps, cela n'a tout simplement pas de sens. Donc c'est quelque chose que j'espère qu'ils corrigeront rapidement, parce que je pense que c'est assez stupide."

Q (Keith Collantine – Racefans.net) : "Lando, au tour précédent, le tour 63, vous êtes allé à l'intérieur de Max pour le dépasser. Il est sorti de la piste et est resté devant vous de cette façon. Cela aurait-il dû être investigué pour avoir tiré un avantage ?"
Lando Norris : "Mm-hmm. Je pense que Max aurait pu prendre le virage, honnêtement. Il n'a pas essayé, ce qui est probablement le fait principal. Dans cette partie, je ne l'ai pas serré. Ce n'était pas comme si j'étais à côté et que je le poussais presque dehors, ce genre de chose. Il a pris une route très facile. Et encore une fois, c'est compliqué. Ce n'est pas aussi simple que de dire cela s'est passé, cela s'est passé, et il devrait y avoir un résultat différent, mais... Je dirais que c'est probablement la petite chose que je n'ai presque pas comprise le plus. Et l'écart qu'il avait en sortant du virage était plus grand que ce que nous avions en entrant. Donc, dans le sens où il est sorti de la piste et a tiré un avantage, c'est en fait lui qui l'a fait dans ce cas, surtout avec le fait que je ne l'ai même pas poussé dehors. Oui, je pense qu'il faut juste une clarification sur certaines choses, et je pense qu'il faut de la cohérence à partir de maintenant, parce que si c'est clair ce que nous pouvons faire, alors je pense que tout le monde est content, mais ça ne peut tout simplement pas continuer à changer d'un week-end à l'autre."

Q (Keith Collantine – Racefans.net) : "McLaren aurait-elle dû demander une révision ?"
Lando Norris : "C'est difficile. En même temps, comme... Plus j'y ai pensé, plus j'ai juste pensé que beaucoup de choses étaient simplement de la course. Oui, je me suis plaint et j'ai dit certaines choses à la radio et tout ça, comme tout pilote le ferait. S'ils disent qu'ils ne l'ont pas fait, ils mentent probablement. Mais tout pilote le ferait. Max le faisait. Je l'ai fait. Mais oui, en même temps, je suis juste reparti en pensant que c'était, c'était une bonne course. C'était difficile. Et parfois, je pensais que c'était peut-être un peu trop loin, mais en même temps, c'était bien. C'est ce que les gens veulent voir. Et nous voulions faire cela jusqu'à la fin. Nous voulons le faire jusqu'au dernier tour, vous savez, c'est ce que nous aimons faire. Donc nous ne voulons pas enlever le fait de juste courir et d'aller roue contre roue et d'avoir trop de règles dans ce cas. Donc je pense définitivement que j'ai probablement réagi de manière excessive d'une certaine manière. Mais c'est comme une nouvelle chose pour moi à bien des égards aussi. Donc juste de la clarté sur certaines choses est ce qui est nécessaire. À part cela, je suis heureux d'aller en piste et de faire la course de manière intense et de faire ce que nous avons fait le week-end dernier."
 Autriche 2024